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lundi 5 octobre 2015

Carnet. Léon Porret.

C'est à Chaucisse, le vallon qui l'a vu naitre le huit décembre 1936 que la mort l'a arraché brutalement aux siens, à ses enfants, Isabelle, Lionel et Thierry et à leurs familles; à ses frères et chacun sait combien la fratrie Porret est vivante et soudée; à ses très nombreux amis en Val d'Arly, en pays de Faverges et ailleurs. Chaucisse, où en 1961 il a épousé Simone Dumax, une payse, décédée en 1993. Hameau aimé dont il s'était éloigné pour travailler, un premier temps aux aciéries d'Ugine puis, jusqu'à sa retraite chez ST Dupont à Faverges. C'est à Saint-Ferréol qu'il s'était établi tout en restant fidèle au pays natal où il a aussi construit un chalet. Ancien combattant d'AFN, en Kabylie, au sein du 7ième BCA de 1957 à 1959, il présidait la section locale de Saint-Nicolas-la Chapelle. Ce n'était pas le seul de ses engagements, CCAS et comité des fêtes de Saint-Ferréol, Resto du cœur à Faverges, Avenir de Chaucisse et Mutuelle incendie Flumet-Saint-Nicolas à Saint-Nicolas-la-Chapelle, brancardier à Lourdes pendant de nombreuses années. De nombreuses associations faisaient aussi appel à son dévouement et à ses dons de boulanger, son pain était un régal comme le rencontrer était un plaisir. La triste nouvelle, ce samedi trois octobre, a jeté la consternation à la ronde et à la mesure de tout ce qu'il avait donné autour de lui et qui restera dans le cœur et le souvenir de ceux qui l'ont côtoyé.

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