Alors que la scène de la Maison familiale a disparue de la scène, pardon, je sors, je me souviens qu'au temps de nos jeunes années, nous nous y étions produits. C'était avec le Père Rémi Bévillard, curé et fondateur de la Maison familiale, son aide aux prêtres, Mlle Bourgeon et certainement quelques adultes, tous improvisés metteurs en scène, décorateurs, costumiers et autres métiers du théâtre. Michel Ouvrier-Buffet, des Patas et moi, y avons tenu les rôles de Diaforus et Purgon, je ne sais plus qui était qui, dans Le malade imaginaire, de Molière. Je ne me souviens plus du reste de la distribution de cette farce. Des adolescents et jeunes adultes s’étaient également produits au cours de cette soirée de même que les élèves du collège voisin, le Val d'Arly, alors dirigé par Jacques Didier. Rétrospectivement je regrette qu'eux et nous n'ayons pas participé aux mêmes pièces ! A l'époque, les parents qui constituaient la plus importante partie du public ne disposaient pas de smartphones ou autres caméras et à ma connaissance il n'y a aucune image de cette soirée théâtrale. La critique n'a pas dit si les comédiens étaient bons mais le public l'était et les applaudissements n'ont pas manqués. Si vous y avez participé, merci de partager vos souvenirs avec mes lecteurs.
Marie-Françoise Morel-Delalonde:
Je souhaite apporter un témoignage par rapport à la scène de la maison
familiale.
Je me souviens d'y avoir joué alors que je n'avais pas 10 ans, le rôle
d'une petite sœur par rapport à ma grande sœur, Antoinette( Jiguet )
Rey qui me faisait apprendre mes leçons; mais je ne me souviens plus du
nom de la pièce, hélas.
Mon père (Michel Delalonde) avait aussi tenu un petit rôle pour figurer
un client d'une pharmacie et faire une réclamation par rapport à un gros
suppositoire qu'il avait confectionné en taillant dans un bout de bois;
je ne me souviens plus de la réplique; mais il s'entrainait pour le rôle
à l'extérieur de la maison, quasiment sous les fenêtres de l'appartement
occupé par Mme Latournerie,( mère de M. Didier) , ce qui l'avait
fortement intriguée !!!
C'est probablement le père Rémi BEVILLARD qui m'a baptisé en juillet 1943 , et cet évènement , dont je ne garde vraiment ( ! ) aucun souvenir , me ravit . Merci pour ce beau témoignage .
RépondreSupprimerA noter que ce Curé de St Nicolas était doté d'une carrure herculèenne , mais surtout d'une force morale et spirituelle qui font toute mon admiration , aujourd'hui encore à bientôt 80 ans !
Quel bel exemple à suivre , même si nous sommes "beaucoup moins costauds ".