L'adieu à André Joguet.

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André nous a quitté ce mercredi 13 juillet, après avoir subi les nombreuses souffrances que la maladie lui a imposées.

C’était un homme qui aimait les choses simples de la vie, était à l’écoute de ses proches. Toujours prêt à rendre service et plein de petites attentions pour faire plaisir à son entourage.

 

 

Evocation de la vie du défunt

Né en 1926 au hameau de Chéloup, à Notre Dame de Bellecombe, il a grandit et fut scolarisé à Flumet, avec sa petite sœur Renée.

Ses parents tenaient le café Joguet au centre du village.

Très tôt, il se passionnait pour les animaux et avait des lapins et une chèvre.

Plus tard, il travaillait comme vacher chez Hubert Grosset pour s’occuper des vaches. Il montait aussi à l’alpage familial de Mouille Froide.

Arriva ensuite le temps de l’armée, où n’étant pas très féru du maniement des armes, il fut affecté au bureau des transmissions. Il y rencontra des amis qu’il garda jusqu’à la fin de sa vie.

Plus tard, en 1953, il épouse Marie et ils viennent habiter aux Critobles.

Monique arrive en 1955.

Ils travaillaient tous deux à la ferme et Marie montait à l’alpage chaque été entre 1954 et 1988. André s’occupait du foin pour l’hiver et montait là haut dès qu’il le pouvait.

Passionné par son travail, il était à l’écoute, toujours prêt à rendre service, à aider son prochain. Il était aussi le grand frère qui veillait sur sa petite sœur, présent pour l’aider et la protéger.

Plus tard, à la retraite, et ayant un peu plus de temps, il cultivait son jardin potager. Il prenait plaisir à avoir de beaux légumes et à partager sa récolte.

En 2015, après une longue réflexion, ils décident de rentrer ensemble à la maison de retraite Marin-Lamellet. Là aussi, il était toujours prêt à aider à l’épluche pour la cuisine, au pliage du linge, et à rendre service aux autres résidents.

Passionné par les anciennes photos de famille et de Flumet, il avait à cœur de transmettre la mémoire du village…

Suite au départ de Marie en février dernier, après 68 années de vie commune, le vide laissé et le manque l’ont beaucoup désorienté. Sa santé s’est alors dégradée rapidement, avec ce cancer qui l’a fait souffrir, autant physiquement que moralement. Il s’est éteint ce mercredi 13 juillet, discrètement et sans bruit, comme il a toujours été. Adieu André.