A Charleroi, enfin, la seule question qui paraissait se poser
était de mesurer l’ampleur de la victoire annoncée que remporterait le
PS, et de combien de sièges disposerait la liste conduite par Paul
Magnette, après la dégringolade due aux affaires, qui avait fait perdre
sa majorité au PS en pouvoir absolu d’alors, le ramenant à 23 sièges en
2006. Fort de ses 26000 voix de préférence de 2010 sur un territoire
identique, qu’allait faire Magnette au niveau communal ? Dépasser les
18000 voix de préférence de Jacques Van Gompel en 2006 ? Probablement.
Atteindre le firmament électoral d’un Jean-Claude Van Cauwenberghe au
sommet de ses scrutins dans les années quatre-vingts ? Peut-être. En
cours de dépouillement, on évoquait hier un groupe PS désormais fort de
plus de trente sièges sur cinquante-et-un. De quoi, expliquait hier soir
Paul Magnette, donner une assise forte à une majorité dont il ne
précisait pas encore l’exacte composition. En face, on annonçait un
léger tassement du cdH et un retour du MR à l’étiage qui avait été le
sien avant le bond spectaculaire qui l’avait conduit à aligner quatorze
élus en 2006. Mais, fidèle en cela à une tradition bien ancrée, le
dépouillement électoral ne s’effectuait qu’au compte-gouttes, hier en
début de soirée, dans les soixante-deux bureaux affectés à la Ville.
Extrait de la Libre Belgique de ce jour.
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