lundi 15 octobre 2012

Les communales à Charleroi.

A Charleroi, enfin, la seule question qui paraissait se poser était de mesurer l’ampleur de la victoire annoncée que remporterait le PS, et de combien de sièges disposerait la liste conduite par Paul Magnette, après la dégringolade due aux affaires, qui avait fait perdre sa majorité au PS en pouvoir absolu d’alors, le ramenant à 23 sièges en 2006. Fort de ses 26000 voix de préférence de 2010 sur un territoire identique, qu’allait faire Magnette au niveau communal ? Dépasser les 18000 voix de préférence de Jacques Van Gompel en 2006 ? Probablement. Atteindre le firmament électoral d’un Jean-Claude Van Cauwenberghe au sommet de ses scrutins dans les années quatre-vingts ? Peut-être. En cours de dépouillement, on évoquait hier un groupe PS désormais fort de plus de trente sièges sur cinquante-et-un. De quoi, expliquait hier soir Paul Magnette, donner une assise forte à une majorité dont il ne précisait pas encore l’exacte composition. En face, on annonçait un léger tassement du cdH et un retour du MR à l’étiage qui avait été le sien avant le bond spectaculaire qui l’avait conduit à aligner quatorze élus en 2006. Mais, fidèle en cela à une tradition bien ancrée, le dépouillement électoral ne s’effectuait qu’au compte-gouttes, hier en début de soirée, dans les soixante-deux bureaux affectés à la Ville.

Extrait de la Libre Belgique de ce jour.

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