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lundi 23 juin 2014
De gauche à droite, Jean-Louis Diman, Floriane Tarajat, Marie-José Joly et Patrick Saint-Pierre, organisateur du colloque.
A l'issue du colloque scientifique qui s'est déroulé du 19 au 23 juin dans les locaux des Balcons du Mont-Blanc, une rencontre conduite par Aurélie Pernollet a permis un échange croisé sur l'agriculture des Antilles françaises et l'agriculture dans nos montagnes. Jean-Louis Diman, agroéconomiste à l'INRA- Antilles Guyanne a présenté l'agriculture de la Martinique et de la Guadeloupe où 95 à 96 % des exploitations ont moins de dix hectares. La production est essentiellement végétale, canne à sucre, manioc, igname, bananes, agrumes et est exportée en grande partie. La production maraîchère et fruitière, elle est déficitaire et les deux DOM doivent importer pour assurer les besoins locaux. L'élevage est très marginal avec une méthode traditionnelle et ses fonctions, agro-économique, agro-écologique, culturelle ou religieuse, qui se maintient face une filière intensive. Trois acteurs de l'agriculture locale ont à leur tour partagé leur vécu. Ici, c'est l'élevage qui domine. Stéphane Bouchex, jeune exploitant, en GAEC avec plusieurs membres de sa famille, est producteur de reblochon fermier,  leur troupeau de laitières, de race Abondance, passe l'été en alpage, à Bogneuve. Une pratique qui a suscité la curiosité des insulaires, de même que les appellations, fermier ou laitier, qui précisent les conditions de fabrication de ce fromage qui bénéficie d'une AOC. Floriane Tarajat, elle, vient de débuter dans la fabrication de fromages de chèvres. Deux races, Savoie et Alpine, figurent dans son troupeau, elle a raconté son installation, les difficultés rencontrées, les contraintes administratives ou comptables. Enfin, Marie-José Joly, présidente de la Société d'élevage de la race mulassière en vallée d'Arly, a apporté la touche originale au tableau de notre agriculture montagnarde. En effet, cette société qui vient de fêter ses 120 ans, est l'une très rares qui existent en France. Dans sa ferme du Châtelet à Flumet, elle détient deux étalons, un cheval et un baudet du Poitou qui assurent aux propriétaires de juments, poulains ou mulets. A ce propos, les syndicats d'élevage mulassier de la région, œuvrent pour la reconnaissance d'une appellation, Mulets des Alpes. Les démarches sont en cours pour protéger cet animal au pied montagnard, autrefois utilisé par l'armée et aujourd'hui par les organisateurs de randonnées. Cette soirée qui a permis une première approche s'est conclue par une dégustation de produits antillais offerts par les intervenants ultramarins.

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