dimanche 31 décembre 2017
Un peu de français.
Un texte précurseur de Jean-François Revel qui
aurait pu être écrit aujourd'hui en réponse à "l'écriture inclusive".
Une belle leçon de français :
"Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand.
D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins.
Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle.
Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire.
Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.
Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?
Absurde !
Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.
Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents
correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre.
On dit: «Madame de Sévigné est un grand écrivain» et «Rémy de Goumont est une plume brillante».
On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.
Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres.
Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.
Certains substantifs se féminisent tout naturellement : une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse.
Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme.
Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme.
Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme.
L’usage est le maître suprême.
Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale.
Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques.
L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à tout une jeunesse.
J’ai entendu objecter: «Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ?».
Certes.
Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants.
Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.
Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants.
La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique.
Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.
Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique : faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes."
Jean-François Revel
aurait pu être écrit aujourd'hui en réponse à "l'écriture inclusive".
Une belle leçon de français :
"Byzance tomba aux mains des Turcs tout en discutant du sexe des anges. Le français achèvera de se décomposer dans l’illettrisme pendant que nous discuterons du sexe des mots.
La querelle actuelle découle de ce fait très simple qu’il n’existe pas en français de genre neutre comme en possèdent le grec, le latin et l’allemand.
D’où ce résultat que, chez nous, quantité de noms, de fonctions, métiers et titres, sémantiquement neutres, sont grammaticalement féminins ou masculins.
Leur genre n’a rien à voir avec le sexe de la personne qu’ils concernent, laquelle peut être un homme.
Homme, d’ailleurs, s’emploie tantôt en valeur neutre, quand il signifie l’espèce humaine, tantôt en valeur masculine quand il désigne le mâle.
Confondre les deux relève d’une incompétence qui condamne à l’embrouillamini sur la féminisation du vocabulaire.
Un humain de sexe masculin peut fort bien être une recrue, une vedette, une canaille, une fripouille ou une andouille.
De sexe féminin, il lui arrive d’être un mannequin, un tyran ou un génie.
Le respect de la personne humaine est-il réservé aux femmes, et celui des droits de l’homme aux hommes ?
Absurde !
Ces féminins et masculins sont purement grammaticaux, nullement sexuels.
Certains mots sont précédés d’articles féminins ou masculins sans que ces genres impliquent que les qualités, charges ou talents
correspondants appartiennent à un sexe plutôt qu’à l’autre.
On dit: «Madame de Sévigné est un grand écrivain» et «Rémy de Goumont est une plume brillante».
On dit le garde des Sceaux, même quand c’est une femme, et la sentinelle, qui est presque toujours un homme.
Tous ces termes sont, je le répète, sémantiquement neutres.
Accoler à un substantif un article d’un genre opposé au sien ne le fait pas changer de sexe. Ce n’est qu’une banale faute d’accord.
Certains substantifs se féminisent tout naturellement : une pianiste, avocate, chanteuse, directrice, actrice, papesse, doctoresse.
Mais une dame ministresse, proviseuse, médecine, gardienne des Sceaux, officière ou commandeuse de la Légion d’Honneur contrevient soit à la clarté, soit à l’esthétique, sans que remarquer cet inconvénient puisse être imputé à l’antiféminisme.
Un ambassadeur est un ambassadeur, même quand c’est une femme.
Il est aussi une excellence, même quand c’est un homme.
L’usage est le maître suprême.
Une langue bouge de par le mariage de la logique et du tâtonnement, qu’accompagne en sourdine une mélodie originale.
Le tout est fruit de la lenteur des siècles, non de l’opportunisme des politiques.
L’Etat n’a aucune légitimité pour décider du vocabulaire et de la grammaire. Il tombe en outre dans l’abus de pouvoir quand il utilise l’école publique pour imposer ses oukases langagiers à tout une jeunesse.
J’ai entendu objecter: «Vaugelas, au XVIIe siècle, n’a-t-il pas édicté des normes dans ses remarques sur la langue française ?».
Certes.
Mais Vaugelas n’était pas ministre. Ce n’était qu’un auteur, dont chacun était libre de suivre ou non les avis. Il n’avait pas les moyens d’imposer ses lubies aux enfants.
Il n’était pas Richelieu, lequel n’a jamais tranché personnellement de questions de langues.
Si notre gouvernement veut servir le français, il ferait mieux de veiller d’abord à ce qu’on l’enseigne en classe, ensuite à ce que l’audiovisuel public, placé sous sa coupe, n’accumule pas à longueur de soirées les faux sens, solécismes, impropriétés, barbarismes et cuirs qui, pénétrant dans le crâne des gosses, achèvent de rendre impossible la tâche des enseignants.
La société française a progressé vers l’égalité des sexes dans tous les métiers, sauf le métier politique.
Les coupables de cette honte croient s’amnistier (ils en ont l’habitude) en torturant la grammaire.
Ils ont trouvé le sésame démagogique de cette opération magique : faire avancer le féminin faute d’avoir fait avancer les femmes."
Jean-François Revel
samedi 30 décembre 2017
Ce n'est pas une descente aux flambeaux !
En fin d'après-midi, 17 h 40, le long ruban des voitures qui patientent sur la route des Rafforts à Héry-sur-Ugine et en sachant que c'est la même chose sur l'autre versant.
vendredi 29 décembre 2017
jeudi 28 décembre 2017
A la coopérative fruitière du Val d'Arly.
Les trois animations de la Coopérative auront lieu tous les mercredis cette saison.
Initiez-vous à la fabrication du Reblochon
9h30-11h30
5€ -12 ans 7.5€+12 ans
Laissez-vous
guider au cours d'une visite de notre espace muséo et une initiation à
la fabrication du Reblochon (tomme blanche) - qui se clôturera par une
dégustation conviviale de nos fromages.
Découvrez l'agriculture de montagne à la Coopérative
14h30-16h00
2.5€ -12 ans 5€ +12 ans
Visite
dédiée à l’agriculture de montagne et à nos savoir-faire fromagers, le
film « Carnet de voyage en Val d’Arly » en 3D et une dégustation
conviviale de nos fromages.
L'atelier des 5 sens autour des fromages de Savoie
16h30-17h30
Réservé aux enfants 5-12 ans
5€
Découverte
des fromages de Savoie à la Coopérative Fruitière en Val d’Arly Savoie
Mont-Blanc pour les enfants, autour d’ateliers qui mettent les sens en
éveil.
Information pour les vacanciers !
Nos
caves d’affinage et nos ateliers de fabrication ne se visitent pas pour
des raisons d’hygiène, nous travaillons du lait cru !
LE SAVIEZ VOUS ?
Vous pouvez valoriser
votre territoire et votre coopérative, appartenant à 80 producteurs de
lait, la seule à pouvoir collecter deux laits de qualité pour fabriquer le
Beaufort et le Reblochon puisque le Val d’Arly est situé sur ces deux zones
AOP (Appellation d’Origine Protégée).
Notre
territoire de collecte s’étend entre Doussard/Faverges/Ugine…, le Val
d’Arly, le Pays du Mont-Blanc (Praz/Arly/Megève/Combloux…), Arve et
Montagne (Cluses/Le Reposoir/Magland…)
Libellés :
coopérative fruitière du Val d'Arly,
Flumet
Combien sommes nous
Les chiffres sont tombés hier sur internet.
Flumet: 841;
Notre-Dame-de-Bellecombe: 510;
Saint-Nicolas-la-Chapelle: 477;
La-Giettaz: 447;
Crest-Voland: 389;
Cohennoz: 187.
mercredi 27 décembre 2017
Vie paroissiale.
Cliquez sur l'image pour agrandir.
Vous pouvez enregistrer et imprimer pour disposer de ce planning durant toute sa validité.
Libellés :
Sainte-Anne-d'Arly-Montjoie,
vie paroissiale
Vues sur le Granier.
Bruno Périno.
Emile Simonod.
Henri Mège.
Francis Cariffa.
Julien Bouvier.
Lucien Poignant.
Joseph-Victor Communal.
Joseph-Victor Communal.
Roger Dumax-Baudron.
Emile Simonod.
Édouard Rigotti.
Jean-Marius Bugnard.
Francis Cariffa.
Julien Bouvier.
Lucien Poignant.
Joseph-Victor Communal.
Joseph-Victor Communal.
Roger Dumax-Baudron.
Emile Simonod.
Édouard Rigotti.
Jean-Marius Bugnard.
Pour mieux connaitre chaque artiste présenté, sélectionnez avec la souris, prénom et nom, clic droit et dans la fenêtre qui s'ouvre, clic gauche sur: recherche google pour .....
mardi 26 décembre 2017
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