Cet anniversaire était fêté, à Flumet à la Coopérative fruitière du Val d'Arly avec Rachel et Jean-Pierre Marin-Lamellet, producteurs et à Saint-Nicolas-la-Chapelle chez Vincent Balmand, également sociétaire de la coop. Laurence Rouvier, chargée de la communication à la coop et Yvan Teypaz, colporteur des alpages étaient également présents pour accueillir les visiteurs et répondre à leurs questions.
On ne peut pas parler du Beaufort sans rendre hommage à Maxime Viallet.
Maxime VIALLET
est né en 1922 et il est mort en le 6 juin 2002. La vallée de Beaufort, en Savoie, tire un réel prestige de ses alpages bien conservés, de ses tarines, une race de vache adaptée à la montagne, et de son fromage, le beaufort, promu « prince des gruyères ». Pourtant, au milieu du XXe siècle, son agriculture de montagne, toute de subsistance, est sur le point de sombrer face au développement des productions agricoles spéculatives de la plaine. Le vieux système agropastoral, confronté aux grands travaux des barrages, à l’extension des stations de ski, se trouve en perdition et la vie permanente dans la montagne avec lui. C’est alors qu’un des plus modestes alpagistes, Maxime Viallet, militant de la Jeunesse agricole chrétienne, appelle à sauver l’activité locale par la promotion du beaufort. Il met en place une politique exigeante de qualité qui lui permet d’obtenir une appellation d’origine contrôlée, se soucie de la préservation du paysage et de l’avenir de l’agriculture de pente. "Les alpages tirent vers le haut tout ce qui est en bas". Maxime Viallet
est né en 1922 et il est mort en le 6 juin 2002. La vallée de Beaufort, en Savoie, tire un réel prestige de ses alpages bien conservés, de ses tarines, une race de vache adaptée à la montagne, et de son fromage, le beaufort, promu « prince des gruyères ». Pourtant, au milieu du XXe siècle, son agriculture de montagne, toute de subsistance, est sur le point de sombrer face au développement des productions agricoles spéculatives de la plaine. Le vieux système agropastoral, confronté aux grands travaux des barrages, à l’extension des stations de ski, se trouve en perdition et la vie permanente dans la montagne avec lui. C’est alors qu’un des plus modestes alpagistes, Maxime Viallet, militant de la Jeunesse agricole chrétienne, appelle à sauver l’activité locale par la promotion du beaufort. Il met en place une politique exigeante de qualité qui lui permet d’obtenir une appellation d’origine contrôlée, se soucie de la préservation du paysage et de l’avenir de l’agriculture de pente. "Les alpages tirent vers le haut tout ce qui est en bas". Maxime Viallet
Il y a 50 ans, le Beaufort obtenait son appellation d'origine protégée, AOP. C'était le résultat de l'action menée par les éleveurs du Beaufortain et conduite par Maxime Viallet, pour maintenir l'agriculture en montagne. Cet anniversaire a été fêté ce mercredi 21 février à la coopérative fruitière de Flumet qui bénéficie de l'appellation et où on été accueilli des hivernants désireux de mieux connaitre le prince des gruyères et son histoire. Deux producteurs de lait de Flumet, Rachel et Jean-Pierre Marin-Lamellet, Laurence Rouvier, chargée de la communication à la coop et Yvan Teypaz, le colporteur des alpages étaient présents pour répondre à leurs nombreuses questions, parler de leur vécu et échanger sur les enjeux actuels de l'élevage en montagne.
A Saint-Nicolas-la-Chapelle, C'est Vincent Balmand, jeune agriculteur qui a reçu le groupe dans son exploitation des Vernaz, l'été il monte en alpage sur le secteur des Avenières et Esselières. Les visiteurs ont pu découvrir l'étable et sa trentaine de pensionnaires, s'informer sur le travail quotidien de l'éleveur, assister à quelques manipulations et pour conclure déguster un verre de lait
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