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mardi 5 août 2025

Rétro-actualités. Les chemins de la mémoire à Ugine. 5 juin 2025.

J'avais accompagé les écoliers de Saint-Nicolas-la-Chapelle lorsque "  Les chemins de la mémoire " s'étaient déroulés à La-Féclaz. Puis à titre personnel et plus récemment à Hauteluce. Ce 5 juin dernier, près de 1200 écoliers de toute  la Savoie ont découvert, les femmes, les hommes et les lieux de la Résistance à Ugine et comme chaque année, une cérémonie les a réunis vers les berges de la Chaise. Après les allocutions, la levée des couleurs, le dévoilement d'un pannau mémoriel et le dépôt d'une gerbe, tous ont repris, la Marseiilaise, le Chant des partisans et les Allobroges, des moments poignants.

















 

mardi 25 avril 2023

Une section de skieurs savoyards en Beaufortain 1939-1940 par le lieutenant J-M Bulle.


Jean-Marie Bulle

 Par Anthony Levrot, CC BY-SA 4.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=49203383

 

A quelques jours des commémorations du 8-Mai, j'entreprends un travail délicat, reconstituer le texte que Jean-Marie Bulle avait dédié à ses compagnons de combat. Yvon Mollier, de Notre-Dame-de-Bellecombe, était l'un d'eux. Sa nièce Denise Mollier m'a offert, il y a quelques années, l'exemplaire qu'elle détenait de son oncle. L'objet a beaucoup souffert, la quasi totalité des pages sont coupées en deux ou plus dans le sens de la largeur mais comme on dit les morceaux sont entiers et je ne désespère pas de rétablir ce teste dont vous imaginez la valeur. Pour le publier sur ce blog, il me faudra l'accord, que je vais solliciter, des ayant-droits du héros de la Résistance. 


 Yvon Mollier.

 


 

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A notre camarade de Castex.




C'est à toi, cher de Castex, que sont dus les souvenirs de la section d'éclaireurs du 80.

D'abord, tu la commandas au cours de l'hiver et ta bonté avait touché le cœur des éclaireurs : ils te connaissaient bien et ils t'aimaient.


Dans les semaines qui précédèrent notre courte guerre, tu fus sans cesse notre voisin, à Roselend, puis aux Chappieux. Enfin, nous te retrouvions à Bellaval où tu avais à défendre une position difficile.


C'est à l'abri de tes fusils mitrailleurs que nous vînmes au repos lors de notre repli du col de la Seigne. A l'aube du 18 juin, alors que nous venions de rompre le contact avec l'ennemi, tu nous attendais au Chalet des Tufs, voulant nous dire ta joie de nous revoir.


Le 21 au soir, il fallut nous séparer car nos missions nous fixaient des champs d'actions différends. Ce fut, la rage au cœur, que nous avons assisté, impuissants à l'encerclement de ton point d'appui ; hélas ! Nous étions trop loin pour te porter secours.


Pour nous tous, tes camarades, pour tous les éclaireurs, l'annonce de ton sacrifice nous fit une peine immense ; du moins es-tu tombé en véritable Français, face à l'ennemi qui n'a pas fait trembler ta main. Gloire à ton courage et à ta froide résolution. Pour ceux qui te connaissaient, il ne pouvait en être autrement car tu fus toujours le modèle du devoir.


Ton image restera à jamais vivante parmi nous. Ce lambeau de terrain arrosé de ton sang et de celui de tes compagnons d'armes est désormais sacré et nous y raviveront chaque année, dans nos pèlerinages, la flamme du souvenir.


Ton sacrifice, Cher de Castex, ne sera pas vain !

 

dimanche 29 janvier 2023

Journée internationale de commémoration de l'holocauste.

Au cours de cette tragique période nos villages et leurs habitants ont accueilli et caché des juifs, enfants ou adultes. Deux d'entre eux sont entrés en correspondance avec moi, ils avaient été cachés par Andrée Johnston-Legrand dans sa maison d'enfants, Les Myrtilles. D'autres ont été hébergés par l'abbé Bernier parmi les élèves de son école, Le chalet des Alpes. Des familles ont aussi protégé ces gens traqués. Près de chez moi, un couple de paysans a caché un jeune étudiant en médecine qui ayant appris le débarquement et l'avance des Alliés, a décidé de rejoindre Chambéry. C'était trop  tôt, à Chambéry il fut pris dans une rafle et fusillé aux Charmettes. Il serait bien que des témoignages soient recueillis et publiés, conservés. 

 


 


Cet événement a inspiré Colette Brun Bouchex,

native d'Héry-sur-Ugine.

 

Dans la femme qui porta secours je reconnais Jeanne Pettex-Muffat, qui avec son mari Jean-Pierre Pettex-Sorgue, exploitaient une ferme toute proche. Tous deux étaient originaires des Rochats à Saint-Nicolas-la-Chapelle et ils reposent maintenant dans le cimetière du village. 

 


 

Je situe cet épisode entre le Bourgzet-du-Lac, où Jeanne et Jean-Pierre ont vécu un temps et Chambéry, où ils achetèrent la ferme des Charmettes à proximité de la maison de Mme de Warens. Cette interpellation a du avoir lieu lors de leur déménagement.

 

Sur ce cliché, 1935 ou 1936, de Marie Rimbod-Pethiod,

nous voyons à gauche, Jean-Pierre et à droite, Jeanne.

Ils n'avaient pas encore quitté Saint-Nicolas-la-Chapelle

pour Le-Bourget-du-Lac.
 

dimanche 4 juillet 2021

Combat des Chapieux.


 
Aujourd'hui, dimanche 4 juillet ont été commémorés les combats des Chapieux, ceux de 1940 et ceux de 1944. Mon père a participé aux premiers, cette photographie date de cette période, vu la végétation elle a certainement été prise plus en aval. Mon père est le deuxième, en partant de la droite, au premier rang
 

 

lundi 29 juin 2020

Il y a 80 ans.

Pour la Deuxième guerre mondiale un seul nom figure sur le Monument au Morts de Flumet, celui de Joachim Ouvrier-Buffet, fils de Constant et de Victorine Dumax, tous deux originaires de Chaucisse. C'est le 16 juin 1940 que Joachim Ouvrier-Buffet tomba sous les balles allemandes en défendant seul , au canon de 37, le pont de Bethléem à Clamecy, protégeant ainsi ses frères d'armes et en retardant l'avance des adversaires. Pris de revers il fut abattu d'une balle dans la tête, son courage et son héroïsme marquèrent l'officier allemand qui lui fit rendre les honneurs par ses hommes. Du quatre au huit juin il s'était déjà signalé par son courage et son dévouement lors de la défense des passages de l'Ailette et de l'Aisne. Croix de guerre avec palmes, sa citation à l'ordre de l'Armée est signée par le général Bridoux et fut lue par le maire de Flumet lors du rapatriement, le premier juillet 1948, de sa dépouille dans son village. Trois prêtres célébrèrent la messe en présence d'une grande foule et de douze délégations d'anciens combattants et au cimetière, le général Collignon qui était accompagné du Sous-Préfet d'Albertville, a dans son allocution comparé l'attitude de Joachim Ouvrier-Buffet à celle de Bayard au pont de Chiarigliano  ( Garigliano ), Louis Fol, originaire de Valleiry en Haute-Savoie, directeur d'école à Paris mais replié à Clamecy fut le témoin des derniers moments de notre héros et le 24 octobre 1943, ayant incidemment obtenu l'adresse des parents Ouvrier-Buffet, leur adressait une élogieuse et émouvante lettre saluant sa mémoire.Ce 8 mai, nous pourrons mettre sur son nom, un visage et une histoire.

jeudi 2 mai 2019

Avis de recherche.


J'ajoute deux photographies de la même époque dont l'ambiance est un peu plus froide!

C'était pendant la drôle de guerre, 1939-1940, dans le Beaufortain, front franco-italien. Mon père, Louis Burnet-Fauchez, est au second plan, le premier à gauche. Il aurait eu cent ans cette année et je pense que ses compagnons d'alors ne sont plus de ce monde, eux aussi. Cette photographie est peut-être dans d'autres familles, merci à elles de me contacter.

Un commentaire venant d'être déposé, je fais remonter cet article qui date de 2009 et j'avoue ne pas très bien comprendre ces commentaires.

dimanche 26 avril 2015

Journée de la déportation.


Avez vous connu, vous souvenez vous du Colatain, Louis Ouvrier-Bonnaz, déporté politique, mort dans le camp de concentration de Fossenburg.

mardi 25 novembre 2014

Sur la piste des maquisards.

Suite à l'article sur le parachutage des Saisies, j'ai appris qu'un groupe de maquisards était abrité par mes grand-parents maternels au Pontet. Un mien cousin m'a envoyé cette photographie, au premier rang à gauche, allongé, son grand-père, Clovis Dumas-Baudron. Debout, le sixième en partant de la droite, je pense reconnaitre Louis Reydet. Et vous, amis lecteurs, pouvez vous mettre des noms sur ces visages? Si oui, je vous remercie de partager sur l'Echolatain.