mardi 28 février 2023
Il faut sauver Flocon.
Au retour des pistes de ski, de nombreux enfants rassemblés à la salle polyvalente ont apprécié le tout dernier spectacle d'Opoual, " Il faut sauver Flocon ". Une histoire qui alterne chansons, mimes et digressions écologiques et à laquelle les jeunes sont invités à participer. Ça été le cas de Raphaël, pas du tout intimidé par les feux de la rampe et très à l'aise sur scène pour donner la réplique à Opoual.
lundi 27 février 2023
dimanche 26 février 2023
C'était rando.
Nous étions une dizaine pour cette randonnée dans la vallée des Yvôses au dessus des Menuires. Dès le départ un épais brouillard nous accompagnait et rapidement nous avons posé les vestes , la montée étant raide car nous avons démarré depuis le hameau du Bettex au dessus de Saint Martin de Belleville. Arrivés à 1850 m, le soleil est apparu quelques instants et comme la neige était devenue rare nous avons laissé les raquettes au pied d'un arbre. Ce fut une erreur car vers 1950 m le brouillard est revenu très dense et de nouveau de la neige mais avec nos raquettes laissés plus bas nous avons décidé de nous arrêter là car avec la pente très raide, le manque de raquettes et le brouillard, la sécurité nous exigeait de faire demi tour même si notre objectif était à 135 m au dessus de nous. Descente jusqu'aux chalets des Chèvres pour prendre notre repas et retour aux voitures avec la neige qui commençait à tomber. Ce fut quand même une belle sortie et le groupe était ravi.
samedi 25 février 2023
Soupe glacée.
Nicolas, d'Ice Wood, est sculpteur professionnel sur glace et ce vendredi soir, 24 février, il a subjugué le nombreux public rassemblé au cœur du village. Il faut en effet beaucoup de talent et de maîtrise pour transformer un parallélépipède de glace en élégante statue, ce à l'aide d'un chalumeau. Impressionnante démonstration qui a conquis toutes les personnes présentes.
,
La fraîcheur du soir a fait apprécier le vin chaud proposé par le Comité des fêtes et bonus, il était agrémenté de musique grâce à Marcel Marin-Cudraz et son accordéon. Les bénévoles de l'association avaient aussi préparé une soupe bûcheronne, consistante et roborative, de celles où la cuillère tient debout toute seule ! Accompagnée d'un bout de pain-tomme, elle donnait forces et allant pour abattre quelques sapins ou fayards, mais il faisait nuit !
Citation.
« L’instruction ne guérit pas de la bêtise, elle lui donne des armes. »
Nicolás Gómez Dávila.
vendredi 24 février 2023
jeudi 23 février 2023
.jpg)
mercredi 22 février 2023
mardi 21 février 2023
Une soirée folklorique.
Le Biau Zizé, le groupe folklorique du Val d'Arly est un bel ambassadeur des traditions populaires de Savoie. Ce lundi 20 février il s'est produit aux Balcons du Mont-Blanc, anciennement Marcinelle-en-Montagne. Les hôtes belges et bretons de ce centre de vacances, malgré une journée sur les pistes ont accordé attention et applaudissements chaleureux aux danseurs et musiciens qui ajoutent à leurs prestations des anecdotes sur la vie d'autrefois an Val d'Arly.
lundi 20 février 2023
Florilège poétique.
Une poupée à Auschwitz
Sur un tas de cendre humaine une poupée est assise
C’est l’unique reliquat, l’unique trace de vie.
Toute seule elle est assise, orpheline de l’enfant
Qui l’aima de toute son âme. Elle est assise
Comme autrefois elle l’était parmi ses jouets
Auprès du lit de l’enfant sur une petite table.
Elle reste assise ainsi, sa crinoline défaite,
Avec ses grands yeux tout bleus et ses tresses toutes blondes,
Avec des yeux comme en ont toutes les poupées du monde
Qui du haut du tas de cendre ont un regard étonné
Et regardent comme font toutes les poupées du monde.
Pourtant tout est différent, leur étonnement diffère
De celui qu’ont dans les yeux toutes les poupées du monde
Un étrange étonnement qui n’appartient qu’à eux seuls.
Car les yeux de la poupée sont l’unique paire d’yeux
Qui de tant et tant d’yeux subsiste encore en ce lieu,
Les seuls qui aient resurgi de ce tas de cendre humaine,
Seuls sont demeurés des yeux les yeux de cette poupée
Qui nous contemple à présent, vue éteinte sous la cendre,
Et jusqu’à ce qu’il nous soit terriblement difficile
De la regarder dans les yeux.
Dans ses mains, il y a peu, l’enfant tenait la poupée,
Dans ses bras, il y a peu, la mère portait l’enfant,
La mère tenait l’enfant comme l’enfant la poupée,
Et se tenant tous les trois c’est à trois qu’ils succombèrent
Dans une chambre de mort, dans son enfer étouffant.
La mère, l’enfant, la poupée,
La poupée, l’enfant, la mère.
Parce qu’elle était poupée, la poupée eut de la chance.
Quel bonheur d’être poupée et de n’être pas enfant !
Comme elle y était entrée elle est sortie de la chambre,
Mais l’enfant n’était plus là pour la serrer contre lui,
Comme pour serrer l’enfant il n’y avait plus de mère.
Alors elle est restée là juchée sur un tas de cendre,
Et l’on dirait qu’alentour elle scrute et elle cherche
Les mains, les petites mains qui voici peu la tenaient.
De la chambre de la mort la poupée est ressortie
Entière avec sa forme et avec son ossature,
Ressortie avec sa robe et ses tresses blondes,
Et avec ses grands yeux bleus qui tout pleins d’étonnement
Nous regardent dans les yeux, nous regardent, nous regardent.
Mosche Shulstein
Ces voix toujours présentes
Anthologie de la poésie contemporaine européenne concentrationnaire
Inscription à :
Articles (Atom)