Pour une histoire de la Maison Familiale.

 Clic sur les images.

Ci-dessus. La voix de nos clochers de juillet-août 1954.

Sous l'impulsion de Rémy Bévillard, curé, la Maison Familiale a été l'œuvre de tous les Colatains, pratiquants ou non. Comme vous le savez ou le découvrirez en lisant ces lignes, elle avait un double but, accueillir une école d'apprentissage, ce qui explique son nom,  pour les garçons de plus de quatorze ans, il en existait une pour les filles à Crest-Voland, et servir de salle des fêtes, la scène a disparu lors de la dernière rénovation. Je pense que cette histoire, méconnue des jeunes générations et même de certains plus âgés, mérite d'être retracée. Je m'y attelle, dans un premier temps en réunissant les documents en ma possession, mais hélas dispersés et que je vais publier ici dans un désordre non chronologique, au fur et à mesure de mes trouvailles. Il me faudra aussi rencontrer les derniers témoins et/ou acteurs de cette belle aventure. En souhaitant que cette moisson soit assez riche pour nourrir quelques pages.

Maisons fleuries 2021.

Samedi 18 juin, en fin d'après-midi, Ghislaine Joly, maire, Aline Vassart-Brandon, Évelyne Halliez et Audrey Moreau-Mongellaz, conseillères municipales, ont remis leurs prix aux lauréats du concours des maisons fleuries 2021. Dans la catégorie, commerces, hôtels et restaurants, l'épicerie-bar, Le Savoy se classe première devant le chalet, La Source, deuxième et le restaurant, Le Saint-Nicolas, troisième. Pour les exploitations en activité, le premier prix a été attribué à Félix Ouvrier-Buffet, le Passieu et le deuxième à Myriam Albrieux, le chèvrerie de la Gliamery. Pour les habitations et balcons, le premier prix revient à Catherine Brun, le deuxième à Georges Meunier et le troisième à Jean-Pierre Socquet-Juglard. L'habitat traditionnel voit la victoire de Lucien Jiguet-Covex devant Jean-Paul Ouvrier-Buffet, deuxième et Félix Ouvrier-Buffet, Chaucisse, troisième. Le jury était composé de Simone Joly, de Flumet, Nadia Ouvrier-Buffet de Saint-Nicolas-la-Chapelle, Maryline Mollier de Notre-Dame-de-Bellecombe et Martial Ouvrier de Crest-Voland. Ghislaine Joly a félicité tous les participants et les a remerciés pour leur contribution à la beauté du village. Cette manifestation avait lieu dans le cadre de la porte ouverte du Chalet du Marteray,entièrement rénové, un travail commencé par l'ancienne municipalité  et mené à son terme par l'actuelle. Nous consacrerons un article particulier sur cette rénovation et sur l'histoire de la Maison Familiale devenue, Chalet du Marteray.

 

 Merci à Audrey Moreau-Mongellaz pour ce cliché réussi !

La boîte à souvenirs.

 

Alors que la scène de la Maison familiale a disparue de la scène, pardon, je sors, je me souviens qu'au temps de nos jeunes années, nous nous y étions produits. C'était avec le Père Rémi Bévillard, curé et fondateur de la Maison familiale, son aide aux prêtres, Mlle Bourgeon et certainement quelques adultes, tous improvisés metteurs en scène, décorateurs, costumiers et autres métiers du théâtre. Michel Ouvrier-Buffet, des Patas et moi, y avons tenu les rôles de Diaforus et Purgon, je ne sais plus qui était qui, dans Le malade imaginaire, de Molière. Je ne me souviens plus du reste de la distribution de cette farce. Des adolescents et jeunes adultes s’étaient également produits au cours de cette soirée de même que les élèves du collège voisin, le Val d'Arly, alors dirigé par Jacques Didier. Rétrospectivement je regrette qu'eux et nous n'ayons pas participé aux mêmes pièces ! A l'époque, les parents qui constituaient la plus importante partie du public ne disposaient pas de smartphones ou autres caméras et à ma connaissance il n'y a aucune image de cette soirée théâtrale. La critique n'a pas dit si les comédiens étaient bons mais le public l'était et les applaudissements n'ont pas manqués. Si vous y avez participé, merci de partager vos souvenirs avec mes lecteurs.

 

Marie-Françoise Morel-Delalonde:

 Je souhaite apporter un témoignage par rapport à la scène de la maison
familiale.

Je me souviens d'y avoir joué alors que je n'avais pas 10 ans, le rôle
d'une petite sœur par rapport à ma grande sœur, Antoinette( Jiguet )
Rey qui me faisait apprendre mes leçons; mais je ne me souviens plus du
nom de la pièce, hélas.

Mon père (Michel Delalonde) avait aussi tenu un petit rôle pour figurer
un client d'une pharmacie et faire une réclamation par rapport à un gros
suppositoire qu'il avait confectionné en taillant dans un bout de bois;
je ne me souviens plus de la réplique; mais il s'entrainait pour le rôle
à l'extérieur de la maison, quasiment sous les fenêtres de l'appartement
occupé par Mme Latournerie,( mère de M. Didier) , ce qui l'avait
fortement intriguée !!!

Cure de jouvence pour une dame d'un certain âge.

La " Maison familiale " bénéficie actuellement d'une restauration qui concerne aussi bien l’aménagement intérieur que les façades. A l'intérieur, agrandissement de la grande salle par la suppression de la scène, redistribution des chambres, création de locaux pour accès aux personnes à mobilité réduite, modernisation des sanitaires, permettront d’accueillir dans de meilleures conditions, groupes et familles. A l'extérieur, modification des accès, création d'un balcon pour répondre aux normes de sécurité et faciliter la vie des occupants sont programmés. Ces travaux ont un coût, le devis initial adopté par le conseil municipal le 28 mars 2019, s'élève à 843 720 euros TTC et études préliminaires incluses. Des subventions ont été sollicitées auprès de la région et des services de l’État. Ce bâtiment a été construit dans les années cinquante par la paroisse de Saint-Nicolas-la-Chapelle à l'initiative de son curé, l'abbé Rémi Bévillard, chacun participant par des dons, d'argent, de matériaux et de temps de travail. Son appellation, Maison familiale, lui vient de l'une de ses fonctions originelles. Elle abritait des élèves, en internat, venus de tout le Val d'Arly, après leur certificat d'études primaires, pour apprendre les bases de plusieurs métiers manuels. Ces cours réservés aux garçons, une autre maison accueillait les jeunes filles à Crest-Voland, n'ont eu que quelques années d'existence. L'autre fonction prévue par les fondateurs était celle de salle des fêtes, d'où la présence d'une scène qui a accueilli les prestations théâtrales ou vocales de nombreux Colatains, jeunes et adultes et des élèves de l'école privée du Val d'Arly, sa toute proche voisine. Puis, lorsque la maison a ouvert ses portes à des groupes en vacances, les représentations de la Compagnie de juillet, fidèle au village durant de nombreuses années à l'instar de Neige et Soleil, de Bretagne, du Ski-Club des Flandres, du Nord et aussi de nombreuses classes de neige venant essentiellement du Sud-Ouest. Bien des mariages, fêtes de famille, manifestations associatives, ont été ses hôtes de même que des assemblées générales ou des réunions municipales et depuis quelques années, la session d'été du COGE, Chœur et Orchestres des Grandes Écoles. Fondée par la paroisse, la Maison familiale est devenue propriété de la commune en 1983 et a changé de nom en 2019, par décision du conseil municipal qui a retenu l'appellation, Chalet du Marteray, ce pour des raisons de marketing, mais pour beaucoup de Colatains, elle reste la Maison familiale.

Allez-y voir.

http://www.mairie-saintnicolaslachapelle.fr/fr/maison-familiale-105.html
&
http://www.mairie-saintnicolaslachapelle.fr/photos/rubriques/fichiers/130/arrete-enquete-publique-2016-08.pdf

Neige et soleil, 30 ans de fidélité à Saint-Nicolas-la-Chapelle.

L'ambiance était joyeuse mercredi soir à la Maison familiale. L'association bretonne, Neige et Soleil, hôte de ce centre de vacances communal fêtait trente ans de fidélité à notre village. C'est en 1986 que les premiers groupes découvraient notre village, en premier lieu aux Aubriettes, puis à la Maison familiale. Si depuis plusieurs années l'association n'organise plus de séjours pour enfants et adolescents elle continue de proposer aux familles des séjours de ski qui rencontrent un beau succès. Succès dû à l'esprit convivial insufflé par l'équipe animatrice, Jean-Luc et Nicole Florès, Danièle Jan, cordon bleu qui œuvre à la cuisine et Jean-Marc Moisan, le jeunot du quatuor. Tous les éléments sont réunis pour un autre rendez-vous dans dix ans et de belles rencontres chaque hiver.

Présentation du SPANC.

De gauche à droite: Jean-Claude Brun, deuxième adjoint; Charles Flament, conseiller municipal; Stéphane Biegalski, technicien en charge de l'ANC; Florian Jaeger, directeur du SIEPAM; Christian Excoffon, président du SIEPAM et adjoint à Cohennoz; Georges Meunier, maire. ( Fabrice Buisson, premier adjoint était également présent ).

Pour protéger le milieu naturel et assurer la salubrité publique, le Syndicat Intercommunal d'Eau Potable et d'Assainissement des Moulins a mis en place un Service Public d'Assainissement Non Collectif. Une réunion de présentation pour St Nicolas la Chapelle a rassemblé une nombreuse assistance dans la grande salle de la Maison familiale* autour des élus communautaire, municipaux et des techniciens du SIEPAM. Après une projection vidéo présentant ce nouveau service, les obligations des collectivités et des usagers, le système d'assainissement non collectif et les conditions de son installation, de son entretien  et les visites de diagnostic ou de contrôle prévues par la réglementation, le public a pu s'informer plus en détail et s'inscrire sur le calendrier des visites qui se dérouleront dès cet automne et se poursuivront au printemps prochain.

 

* De plus en plus la Maison familiale est désignée par un autre nom, salle polyvalente, salle des fêtes, maison paroissiale ou autres. Ces appellations ne sont pas seulement inexactes mais sont contraires aux termes de la convention par laquelle la paroisse a cédé ce bâtiment à la commune et en oublient l'origine. Le Père Rémy Bévillard, curé, son fondateur lui avait assigné deux fonctions, salle des fêtes et avant tout, Maison familiale d'apprentissage. Utiliser ce nom, c'est  garder en mémoire la volonté et le travail des Colatains de cette époque qui de diverses façons ont participé à cette fondation et l'engagement de ceux qui l'ont maintenue jusqu'à nos jours.

Le clown éclectique.

Lundi 11, en fin d'après-midi à la Maison familiale, l'Eclectique clown a captivé un nombreux public en mêlant habilement magie et humour. Petits et grands ont apprécié cette représentation et n'ont pas ménagé leurs applaudissements à l'artiste.