Le numérique est partout, 4,1 milliards d'utilisateurs et 19 milliards d'objets connectés, chaque utilisateur disposant donc de plusieurs outils numériques. Cela génère des pollutions, en amont, pendant l'utilisation et en aval. Ce mardi 18 novembre, à l'initiative de la Ressourcerie du Val d'Arly, une conférence participative a réuni une douzaine de personnes dans les locaux du Savoy. Héléna Uhlen, chargée de projet à l'association, Conscience et Impact Ecologique, CIE, a présenté son association avant d'entrer dans le vif du sujet, la pollution numérique. En amont, l'extraction des matériaux rares utilisés pour la construction des outils numériques, leurs conséquences sur l'environnement. En cause également, l'exploitation humaine tant au niveau de l'extraction que de la fabrication, réalisées dans des pays peu soucieux de la sécurité et de la dignité des travailleurs, souvent exploités. En aval, ces outils deviennent vite obsolètes et sont ne sont pas tous recyclés, il faut développer la récupération et la réparabilité des équipements. Ce sont ces deux phases qui ont le plus d'impact écologique. La phase d'utilisation n'est pas sans incidences, utilisation d'énergie, particulièrement dans les data centers et aussi au niveau social, perte d'autonomie, individualisation, mise en fiches à but commercial ou politique, dépendance, etc. Sur ce plan des pistes ont été données pour garder la maîtrise et protéger ses données.
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