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samedi 29 décembre 2012
Ci-dessus, le bréviaire de l'Abbé Muyard, lors d'une cérémonie commémorative à Terre-Noire, Val d'Aoste où ont été exécutés l'Abbé Muyard et ses 27 compagnons. Son bréviaire a été retrouvé sur son corps enfoui dans l'un des charniers découverts en 1945.
En effectuant des recherches sur l'Abbé Georges Muyard, né à Ugine et assassiné par les occupants, j'ai découvert un site fort intéressant, je vous invite à vous y rendre en appuyant ICI.


Terre-Noire
Au Petit Saint-Bernard, pousse une soldanelle
Si mauve et si bleutée en son jupon frangé
Que le merle de roche en la voyant si belle
L'espace d'un instant, sur elle a voltigé.
Au Petit Saint-Bernard, fleurit une androsace
Si blanche et si fragile en ses reflets rosés,
Que le torrent sonore aux aiguilles de glace
L'auréole d'écume et d'éclats irisés.
Au Petit Saint-Bernard, dans la combe polaire
Où la neige est rouilée en ce froid jour d'été,
Les marmottons joueurs naissent à la lumière
Et s'ennivrent d'azur, d'air vif et de beauté.
Un peu plus haut, pourtant, change le paysage;
Tout devient fort sévère au long des grands pierriers;
Le glacier du Ruitor, en un cirque sauvage
Blafard et miroitant, domine les sentiers.
En ce rude décor, au lieu-dit Terre-Noire,
De jeunes résistants tombèrent, mitraillés,
Et peut s'enfuir le jour, et peut tourner l'Histoire
Jamais je n'oublierai les copains fusillés.
Androsace du vent, blanche comme colombe,
Evoque encore pour nous l'affreuse adversité
De ce gars de seize ans, qui dut creuser sa tombe
Avant de basculer dans son éternité.
Sa jeunesse est ennous, les Partisans rebelles
Dont le coeur bat toujours au cri de "Liberté!".
Si nos cheveux sont blancs, nous demeurons fidèles
Au grave rendez-vous de la fraternité.
Vers la fin de juillet, par dessus la frontière,
Valdôtains et Français de la si longue nuit
Retrouvent en commun la lande familière
Et l'emplissent de chants, de drapeaux et de bruit.
Soldanelle de paix, quand nous serons en terre,
Indifférents à tout jusqu'à la fin des temps,
Raconte Terre-Noire au passant solitaire
Et l'atroce trépas de jeunes combattants.
Dis lui... Dis lui surtout que pour la Bête immonde
Il ne peut exister ni pardon, ni pitié;
Que l'homme doit veiller pour que, de par le monde,
Le fascisme maudit soit chaque fois châtié.
Renée Bertrand.

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