" C’est la terre que j’aime, la puissance des heures qui changent, et par la fenêtre je vois en ce moment précis l’ombre de la nuit d’hiver qui absorbe les arbres, les jardins, les petites vignes, les rocs, ne faisant bientôt plus qu’une seule masse noire où les lumières de phares circulent, alors qu’au-dessus du ciel, pour le moment encore du moins, demeure un espace, une profondeur presque légère, à peine menacée de nuages. "
Philippe Jaccottet.
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