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mardi 21 décembre 2021
La joie et l l’émotion se sont partagé la soirée du dimanche 19 décembre au cours de laquelle la famille Gaidon, Danielle et ses enfants, Murielle, Nadège, Gaëlle et Yohann, et petits-enfants et neveux, célébrait le cinquantième anniversaire de son installation à la Mollinière, hôtel et restaurant du village, qui a compté Carlos et Richard Gotainer parmi ses clients. De nombreux invités étaient présents, dont les représentants des remontées mécaniques, des écoles de ski, de l’office du tourisme et l’accordéon de Ricky. C’est en 1971 que Fernand, aujourd’hui décédé, et Danielle ont acquis ce qui n’était à l’époque qu’un bar restaurant. Mariés en 1965, ils avaient débuté à Megève, Sevrier puis acquis et reconstruit l’Auberge ensoleillée en Val de Fier, exploitée longtemps en alternance avec la Mollinière. En prenant la parole Danielle a évoqué avec chaleur ses anciens collaborateurs, tant ceux de l’Auberge ensoleillée que ceux se la Mollinière, remercié son beau-frère Gilbert Gaidon, qui les a soutenus et conseillés dans leurs entreprises. Malgré les aléas de la vie, marquée de façon indélébile par la perte d’un enfant, soutenus par le courage, les dettes et la foi, tous deux ont poursuivi le combat Elle a aussi évoqué quelques anecdotes comme celle du premier jour d’ouverture où quatre compères du village arrivent au cours de l’après-midi et lui font leur commande en patois, patois qu’elle ne comprend pas et l’un d’eux lui assène : « si tu ne comprends pas, il faudra bien l’apprendre si tu veux rester avec nous » et les quatre ne sont partis que la minuit passée ! Elle cite aussi ce jour où l’un des clients a couvert d’un tabouret un ami affalé au sol pour qu’il ne prenne pas froid. À l’un de ses petits-fils elle a confié qu’elle avait bien la matière pour un ou même deux livres. A la mort de Fernand, c’est leur fille Gaëlle qui a repris l’affaire avec son conjoint Gilles Molliex, ils l’exploitaient déjà depuis quelque temps et l’avaient dynamisée. Cependant Danielle est inquiète pour l’avenir de l’établissement, confronté aux problèmes de recrutement de personnel, aux mises en conformité et autres contraintes et a conclu en s’exclamant : 50 ans, c’est un demi-siècle et ce n’est pas mal pour notre époque !
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Savoie.
DIOC7SE D4aNNECY;
3 commentaires:
Très bons moments passés à la Molliniere et bien souvent autour d'un farcement :-)
Une bien belle histoire, bien cordialement, Yveline
Vive la Moliniere...
Patrons super sympa....on mange bien
Tout pour passer un bon moment
Nous souhaitons encore des bons repas....bonne continuation à Gaelle et son mari