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lundi 31 juillet 2023



Les Camps chantants de Montagne et Joie dont la prestation vient d'être incluse dans le programme du Festi'Val d'Arly ont cependant une longue histoire avec le village. C'est à la fin des années 1970, qu'un Colatain accompagné de deux amies belges se rendait à Cordon où les Camps Chantants de l'Institut de musique sacrée de Lyon donnaient l'un de leurs concerts. C'était les " Vêpres de la Vierge " de Monteverdi, présentées par Bernard Bro, op, 1925-2018, un éblouissement. Quelques jours plus tard, ce Colatain mis un peu de culot dans sa musette et s'en fut à Cordon inviter le Père Louis Bouiller, alors à la tête de cette formation, à venir se produire à Saint-Nicolas-la-Chapelle, qui accepta presque spontanément et depuis, tous les deux ans, un concert était offert aux mélomanes, vacanciers ou  locaux et la première prestation dans notre village affichait le Te Deum de Charpentier. Plus tard les aléas de la vie contraignit l'Institut de musique sacrée de Lyon de se séparer de ses chalets de Cordon et ses Camps Chantants devenus ceux de Montagne et Joie trouvèrent gîte à Saint-Nicolas-la-Chapelle, aux Aubriettes puis à Marcinelle-en Montagne. Aujourd'hui, leur camp de base estival est sur le Plateau des Glières et c'est un rendez-vous devenu annuel qui réunit désormais, mélomanes et jeunes choristes, dans la joie, pour reprendre le succès de Charles Trenet qui figurait au programme du récital de ce dimanche 30 juillet.




Ci-dessus, pendant la répétition.

Ci-dessous, pendant le concert.






 


 Bonjour à tous. Vous avez peut-être constaté une interruption de mes publications. Elle est due à une attaque virale, pas la Covid, de mon ordinateur. Tout repart grâce à la longue intervention d'un ingénieur de Google et à la récupération de certaines fonctionnalités avec l'aide d'un ami, féru d'informatique. Donc, merci à eux et en route pour de nouvelles aventures, passionnantes, sur L'Echolatain.




Avec Maïka nous étions une douzaine pour avaler les 800 m de dénivelé de la Belle Etoile avec un température clémente le matin et une chaleur étouffante l'après midi.Départ depuis le parking des Tempes,ensuite traversée de la forêt de Chevron, passage devant La Croix Perillat pour terminer au sommet de cette Belle Etoile, une première pour une grande partie du groupe.Après notre repas au sommet nous attaquons la descente par une belle variante en passant au chalet Périllet et rejoindre sur la fin la trace de montée.Très belle ballade et tout le monde était heureux et content de ce périple.

 








 


Pour participer à la sauvegarde de la musique traditionnelle des Alpes, Art et Culture en Arly a ce dimanche 23 juillet mobilisé de nombreux violoneux, accordéonistes et autres artistes qui ont mis en commun leur amour de ce patrimoine immatériel. Tous pratiquent un instrument ou plusieurs dans leurs villages avec passion et souhaitent transmettre aux nouvelles générations et les jeunes n'étaient pas absents dans le nombreux public et réceptifs à cet art musical construit au long du temps, souvent au sein de familles renommées pour leurs talents, comme les Ouvrier-Bonnaz à Saint-Nicolas-la-Chapelle. Faire connaître cette musique c'est aussi écrire et Jean-Luc Joseph qui a participé à plusieurs ouvrages collectifs était présent pour les commenter en lien avec son diaporama amoureux des musiciens du Val d'Arly. D'autres collectent à travers les vallées, deux d'entre eux, Olivier Geay et Marina Miollany ont offert en conclusion de cette passionnante rencontre le fruit de leur quête par un concert intitulé, Balancez vos âmes, oui cette musique parle à l'âme des montagnards et à bien d'autres. On pourra prolonger cette journée par la visite de l'exposition, La musique des gens de l'Alpe, ouverte dans les locaux de l'école, les mercredis, samedis et dimanches, de 16 à 19 h, jusqu'au 19 août inclus.
 
Beaucoup des musiciens présents lors de l'édition 2019 étaient à nouveau au rendez-vous, certains empêchés par des problèmes d'agenda ou de santé ne manqueront pas la prochaine rencontre. 
 Deux resteront absents mais combien présents dans nos cœurs.
Jean-Marc Jacquier, décédé en 2021, collecteur passionné, fondateur de La Kinkerne et qui, fin d'années 70 et début des années 80 a beaucoup fréquenté notre village en accompagnant les soirées du jeune Foyer Rural.
Pierre Bouchex, de Flumet, nous a quitté cette année, accordéoniste aussi talentueux que discret, il nous manque, son absence a été particulièrement ressentie au cours de cette journée.













 













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