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Par précaution, vu l'épidémie de fièvre catarrhale, le comité de la race Abondance du Val d'Arly a annulé son concours du 6 octobre prochain. Vous ne pourrez donc pas retrouver vos exposants habituels. Pour pallier cette absence, Georges Teyssier, apiculteur, donne rendez-vous à ses clients anciens ou nouveaux, à la Ferme des abeilles, route du Passieu à Saint-Nicolas-la-Chapelle durant toute la journée du dimanche 6 octobre, ils y seront chaleureusement accueillis, café ou apéro selon le moment.



https://www.revueconflits.com/afghanistan-comprendre-la-nouvelle-legislation-instauree-par-les-talibans/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=ce_que_le_succes_du_film_reagan_revele_sur_l_amerique_d_aujourd_hui&utm_term=2024-09-18 


https://www.lepoint.fr/societe/elisabeth-badinter-les-talibans-sont-des-genocidaires-de-genre-18-09-2024-2570545_23.php#xtmc=elisabeth-badinter&xtnp=1&xtcr=1?boc=258595&nl_key=a692dee83944b97d5b3aaa6e39945a96cea098d25189490084bf2ed5407a5fa8&m_i=woFODv6zEjSVF7Ai_1j4MP5KTfPklJxqTHiooBUVunhME5Jt1gMhIppwN0xhstX9dUfPv16i9eu9dEvibDcCl43aPWFww4&M_BT=31652412472#xtor=EPR-57-[Push-email]-20240918-[Article_1]

De gauche à droite, Capitaine Anthony Faure, Guy Durand, modérateur des débats, Roselyne Girard, éleveuse en Ardèche et réserviste du 7 BCA, chargée de la formation des muletiers.
  

Vous pouvez cliquer sur les liens, en bleu et soulignés.


Les premières assises nationales du mulet se sont ouvertes ce jeudi 5 septembre à Flumet. Le Dauphiné libéré, me demandant " d'angler " mon papier, j'ai choisi l'intervention du capitaine Anthony Faure, du 7eme BCA et de Roselyne Girard, éleveuse en Ardèche et réserviste au sein de cette formation pour initier les futurs muletiers. J'ai trouvé leur communication, claire et argumentée, elle a d'ailleurs donner lieu au plus long questions-réponses de la réunion, souvent sur le thème très actuel du bien être animal.


Il y a quelques décennies, l'armée française venait faire son marché au concours des poulains du premier août organisé par le Syndicat d'élevage mulassier du Val d'Arly. A l'époque, la vente de mules était un appoint apprécié pour les paysans de la vallée. Avec sa modernisation l'armée a en 1975, retiré les dernières mules de ses effectifs. Mais il y a eu un avant qu'ont retracé le capitaine Anthony Faure, du 7ème BCA et Roselyne Girard, éleveuse en Ardèche et réserviste au sein de cette formation pour tout ce qui touche le retour de la mule dans les troupes de montagne. L'artillerie de montagne est née en 1828 avec l'adoption du canon de 12, tracté ou porté par des mulets. De 1830 à 1930, ânes et mulets seront utilisés lors des campagnes coloniales, Algérie, Maroc, Madagascar ou la campagne du Mexique. Il aura fallu attendre 1888 pour voir la création du corps des chasseurs alpins, création qui acte en parallèle l'emploi des mules au sein des trins de combats, essentiellement au profit de l'artillerie de montagne, ce jusqu'en 1940. Avec  le débarquement des Alliés au Maroc et en Algérie, 1942 voit un regain de l'emploi de la mule, emploi massif dans les campagnes d'Italie et de la Libération de 1943 à 1945. Jusqu'en 1962, usage restreint au seul profit d'éléments isolés et éloignés des axes routiers et donc en 1975, fin de l'utilisation de cet animal par l'armée. Depuis 2020, il y a une réappropriation de ce savoir-faire. Ainsi en 2024, une formation de jeunes engagés s'est déroulée dans le Vercors. Les qualités du mulet sont remarquées pour son utilisation en montagne, sa capacité de portage, 80 kilos pendant 10 heures sur une projection de 15 kilomètres et 1200 mètres de dénivelé, sa sobriété, il s'accommode de l'eau des torrents et de l'herbe des alpages. La discrétion de ce mode de transport, est un atout pour le combat à pied, il permet de s'affranchir du terrain et d'économiser l'énergie et par ailleurs d'assurer des missions de ravitaillement en tous genres. Le 7ème BCA est une sorte de laboratoire de  recherche et d'innovation, où sont étudiés l'allégement du matériel, la mise en place de techniques pour gagner en rapidité, efficacité et sérénité, la réalisation de tests  de sauvetage en traineaux et d'études de l'adaptation du mulet au froid, à la chaleur, à la neige.

Pour aller plus loin: Clic



Après la présentation des assises par Guy Durand, président de Divagri, ci-dessus et ci-dessous, Marie-Pierre Ouvrier, maire de Flumet, en haut, et Marie-José Joly, présidente du Syndicat d'élevage mulassier du Val d'Arly, en bas, ont accueilli les participants à cette rencontre inédite et originale. 



Le premier intervenant, Olivier Pasquet, est géographe, il a aussi fait œuvre d'historien en restituant l'histoire du mulet en Savoie, fruit de son exploration des archives départementales. L'assistance a constaté qu'il était également, cinéaste et photographe, non pratiquant du selfie !


Remy Pipet, a présenté l'association, Mule qui peut, et l'ouvrage collectif, Brèves de mules.

A sa suite, Roselyne Girard, voir ci-dessus, est intervenue en tant qu'éleveuse sur le thème de l'élevage mulassier en Ardèche, son pays et des concours de modèle et allures, comme celui qui se déroule chaque mois d'août à Flumet.


Après la dernière intervention, celle de Roselyne Girard et d'Anthony Faure, relatée en début de billet, les participants ont rejoint la ferme du Châtelet, station de monte associative, où ils ont été accueillis par les trois étalons, Goulu des Combes, un cheval franc-comtois et Atlas et Ibra d'Esse, deux baudets du Poitou, présentés par Jean Mongellaz, l'ânier, selon l'appellation locale.




Le verre de l'amitié partagé en conclusion de cette visite a mis en appétit les participants pour la soupe bûcheronne qui les attendait à la salle polyvalente où ils ont pu également visionner un film, La foire aux poulains, de 1990.

Je suppose qu'une nuit réparatrice allait leur permettre de poursuivre ces assises durant encore deux jours, mais aux Contamines-Montjoie, autre pays du mulet.




Pour mettre un point final à ce billet et y ajouter mon grain de sel, je vous pose la question que nous posaient les Suisses quant nous rangs d'oignons randonnions dans leurs montagnes et avaient deviné notre origine, l'accent sans doute ! Quelle différence y-a--t-il entre un sentier tracé par un Savoyard et un sentier tracé par un mulet ?

Vos réponses en commentaires, merci, et ne faites pas la tête de mule pour répondre !

OB G a dit…

Ce que j'en sais , le mulet avance en fonction de sa réflexion sur les mouvements du terrain en sachant où il va mettre ses sabots , pour le savoyard son chemin va d'un café à un autre bar par le chemin le plus court . J'ai sûrement tout faux , mais je ne suis peut-être pas bien réveillé 

Pour ce qui est du  tracé du mulet, la contribution de O-B G est pertinente.

Pour ce qui du tracé du Savoyard, je lui en laisse la responsabilité !

Les Suisses, eux nous disaient qu'un sentier tracé par un Savoyard était droit dans la pente et que celui tracé par un mulet offrait de nombreux lacets au pas du marcheur.




Combien de communes peut-on voir sur ce cliché d'Yveline Lecharpentier. 

Quatre: Flumet, au premier plan; Saint-Nicolas-la-Chapelle au second plan; Ugine ( Héry-sur-Ugine ) à l'arrière plan et Notre-Dame-de-Bellecombe, avec les fameux virages de la Germandière.
lundi 16 septembre 2024




Présentation de l'église à la messe de Pâques 2023.

La communauté de Saint-Nicolas est heureuse de vous accueillir à nouveau après une longue année de quinze mois durant laquelle son église a été rénovée, du sol au plafond, plus justement le sol et le plafond ! 
Depuis les années 1774-1776 qui ont vu sa construction sous la direction des maîtres maçons Jacquet et Ferrari, sur les plans de Quenot et Dupuis, les Colatains ont continué à œuvrer pour l'embellir, l'enrichir et la maintenir debout. 
En premier lieu, les retables, classés monuments historiques, des sculpteurs valsésians Joseph Gilardi et Jean-Baptiste Molino, le tableau des Âmes du Purgatoire, de Léonard Isler, date de 1790. Ces trois retables ont été restaurés au début des années 1990.
 Un carillon de huit cloches dont les deux dernières, François-Jean et Gaston, ont été coulées à Saint-Nicolas même en 2013.
 L'orgue Clergeau, installé en 1866, classé monument historique et restauré à plusieurs reprises. 
 Enfin, la même année, les fresques de la voûte peintes par Clément Giaccobini, elles aussi restaurées, en 1942 par Henri Modéna qui n'a pas respecté les œuvres de son prédécesseur, en 1977 par Faurot et Garnier et l'année dernière par Bruno Gelper d'Art et Bâtiment 63.
 Et lorsqu'il fallut sauvegarder l'édifice menacé par l'instabilité du sol, ils ont fait face, en construisant des contreforts, en installant des tirants, ce au cours du XIXe siècle et en 1999-2000, en renforçant les fondations, jamais ils n'ont imaginé que la déconstruction pouvait être une solution au problème. C'est grâce à la foi, à la ténacité et la générosité de toutes les générations qui se sont succédées que nous pouvons nous rassembler aujourd'hui en ce lieu  à qui nous souhaitons, longue et belle vie au cœur du village.
 Et à nous bon dimanche de Pâques.


La réunion  du jeudi 21 mars 2024, autour du Père Daniel Bouchet a rassemblé une douzaine de personnes en présentiel et quatre en virtuel. Une belle participation qui a comblé toutes celles et tous ceux attachés à l'église, le bâtiment et à l'Eglise qui est à Saint-Nicolas et Chaucisse. 

Pour l'entretien de la première, plusieurs équipes de quatre personnes ont été constituées et elles se relaieront au long de l'année.

Pour la vie de la seconde, les volontaires disponibles se retrouveront les vendredis précédant les messes dominicales, en principe deux par mois, pour préparer la liturgie, les lectures.
Le fleurissement a également été évoqué, un point qui sera affiné prochainement.

An lien avec l'équipe qui existe à Flumet, des bénévoles vont s'engager ou continuer à s'engager dans la pastorale des funérailles, célébration et accueil des familles.

Des rencontres, au niveau du Val d'Arly, sont souhaitées pour apporter un regard chrétien sur les faits de société.

On n'a pas oublié que notre église a été consacrée en novembre 1776, un anniversaire à préparer sur le plan cultuel et le plan culturel !

 

dimanche 15 septembre 2024

 

Boris Kapfer.


Dans le cadre de l'opération, la musique à l'école, initiée par Art et Culture en Arly, ce dimanche 15 septembre a permis aux écoliers intéressés, à leurs enseignants et familles de découvrir  un peu du monde musical grâce à l'implication de l'Ecole de Musique & de Danse d'Arlysère. En matinée, une séance de travail ouverte s'est déroulée aux Balcons du Mont-Blanc, travail restitué à 16 heures en l'église de Saint-Nicolas-la-Chapelle au cours d'un concert public. Les auditeurs ont pu apprécier les prestations des élèves. Dans un premier temps, les instruments à vent sous la direction de Boris Kapfer, chef de l'orchestre junior. Ont suivi les cordes emmenées par Françoise Gateau, professeur de violon et cheffe de l'orchestre à cordes. La conclusion a été donnée par tous les pupitres réunis pour la plus grand plaisir du public, étonné et séduit par de si jeunes talents. La soirée avait été présentée par Patrick Saint-Pierre, président d'ACA et Josselin Vinay, directeur de l'EM&D Arlysère, qui se sont réjouis de cette première étape sur le chemin de la musique à l'école.


Françoise Gateau.





 

Aujourd'hui, surprise, lorsque nous sommes revenus de courses et arrêtés pour prendre le courrier, la boîte aux lettres, modèle Milhomme du Petit-Bornand, avait disparue ! Si celui ,ou celle, qui l'a aidée dans sa fugue souhaite récupérer les clés, qui nous sont désormais inutiles, veut bien nous communiquer ses coordonnées, postales bien entendu, nous nous empresserons de les lui faire parvenir. 

Mairie de Flumet.

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Mairie de Saint Nicolas.

Conseil départemental

Conseil départemental
Savoie.

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