Depuis le début de l’été, les routes savoyardes sont extrêmement chargées, les taux de fréquentation dans les stations étant proches de la fréquentation hivernale. Les touristes venus en masse profiter de l’air des sommets, sont avides de visiter différents secteurs de notre beau département. Ces déplacements massifs ne vont pas sans poser de sérieux problèmes de circulation, synonymes aussi d’accidents. Le partage des axes qui est de mise (vélos, motos, voitures, camping-cars) doit composer aussi avec la fréquentation locale (riverains, chauffeurs-livreurs et agriculteurs). Tout est réunis malheureusement pour que la route devienne parfois les lieux des drames de la route. A ce titre les deux-roues qu’ils soient motorisés ou non, représentent 51 % des véhicules impliqués dans les accidents corporels ou mortels de la circulation routière en Savoie.

Une conduite apaisée.

Les usagers, notamment les touristes, moins habitué à la conduite sur les axes montagneux, doivent adopter une conduite prudente faite de beaucoup d’anticipation. Les axes sont parfois exigües et le croisement peut s’avérer délicat entre le manque de largeur et des accotements disons… plongeant sans limite, vers la vallée. Un rappel s’impose lors d’un croisement sur une route de montagne.

Le croisement sur une route insuffisamment large.

En principe, la priorité est donnée au véhicule qui monte lorsque la route n’est pas suffisamment large pour permettre de se croiser. Le code de la route opère ensuite une distinction selon la nature des véhicules concernés :

Si une marche arrière s’avère nécessaire pour permettre le passage, c’est d’abord au véhicule sans remorque d’effectuer la manœuvre s’il rencontre un ensemble de véhicules (voiture + caravane, voiture + remorque, semi-remorque, etc.).

En cas de croisement entre un véhicule léger et un véhicule lourd, c’est au premier de reculer.

Lorsque les deux véhicules sont de même catégorie, c’est à celui qui descend d’effectuer une marche arrière.

Parfois le manque de visibilité du conducteur lors d’une manœuvre périlleuse peut exiger que le passager descende pour le guider. N’hésitez pas à avoir recours à cette aide.

Les descentes sont parfois pentues. Il faut savoir user de tous les moyens disponibles pour freiner l’allure de son véhicule. Le frein moteur, occasionnant parfois un léger sur-régime, et le frein normal. Il vaut mieux régulièrement freiner franchement que laisser son pied sur la pédale de frein provoquant une sur-chauffe des plaquettes, lesquelles deviennent alors inefficaces, les usagers étant privés de freinage en bas des descentes.

Dans tous les cas ayez un comportement emprunt de civisme. Vous êtes en vacances. Si vous mettez 5 minutes de plus pour rejoindre un col, logiquement votre séjour ne devrait pas en souffrir.

Bonne vacances à tous !