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dimanche 29 octobre 2017
Ce garde-boue à peine touché par la rouille interpelle le promeneur qui emprunte le chemin " Jules Rimbod " et qui l'aperçoit à quelques mètres en contrebas. Pour en savoir plus, il faut approcher les plus anciens du village, ils étaient des adolescents ou des enfants au moment des faits. C'était pendant l'occupation, le chemin ne portait pas encore le nom de Jules Rimbod, qui à cette époque était prisonnier et après une évasion ratée en préparait une deuxième, qui allait réussir. A quelques pas, la maison voisine abritait des réfractaires au STO prêts à rejoindre le maquis du Thermosay installé sur l'autre rive du nant. Le propriétaire, le vieux Mile avait quitté ce monde à la veille de la déclaration de guerre et un couple de neveux occupait le chalet dès la démobilisation  du mari qui avait fait le coup de feu sur le front franco-italien, les Chapieux et col de la Seigne. Conscients des risques encourus, ils y accueillaient donc trois jeunes refusant de partir travailler en Allemagne. Une nuit, des coups redoublés contre la porte les avaient effrayés, n'obtenant aucune réponse de la part du visiteur ou des visiteurs nocturnes, ils avaient tardé à ouvrir, le temps pour les clandestins de gagner la forêt toute proche. A la porte, tambourinant de plus belle, Édouard, le voisin sourd-muet en quête d'aide pour un vêlage difficile. Après quelques mois où rien n’était venu troubler la tranquillité de ces lieux isolés, la deuxième alerte fut autrement plus sérieuse. Au lever du jour, une puissante voiture occupée par quatre supplétifs de la Milice s'engagea sur le chemin forestier bien trop étroit et parvenue avec peine à quelques virages du chalet bascula dans la forte pente et laissant un garde-boue arraché par un solide fayard, en deux tonneaux s'écrasa contre un sapin et s'embrasa, un seul occupant pu en sortir pour tomber sous les balles des maquisards que le fracas et les flammes avaient mis sur le qui-vive. Le feu ayant eu raison de l'arbre, la voiture plongea dans le vide et s'échoua dans le lit du torrent, quelques dizaines de mètres plus bas. Le corps du milicien abattu connu le même sort. La nuit même, l'hiver s'installa et la neige recouvrit et abolit toutes traces, sauf cette aile que nous pouvons toujours voir.

Ce qui précède n'est qu'une supposition pour expliquer la présence de cette pièce en plein bois.

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