Vous trouverez ici quelques moments de la vie du village et de la vallée, quelques commentaires, quelques réactions, quelques témoignages du passé, réunis dans le désordre au fil d'une démarche bénévole, personnelle et quotidienne.
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mardi 31 juillet 2012
Vous avez envie de marcher, un peu, beaucoup, passionnément, la trente quatrième grande marche populaire internationale de la chaîne des Aravis vous attend, elle se déroulera ce dimanche cinq août sur les versants alpestres de St Nicolas la Chapelle. Au départ, dès sept heures, du chalet IV de Marcinelle en Montagne, trois circuits seront proposés aux marcheurs, 22 kilomètres, 12 kilomètres et adapté. Inscriptions sur place, une modeste participation est demandée pour la licence FFSP et vous pouvez obtenir de plus amples renseignements en appelant le 04 79 31 26 79. Cette manifestation organisée par St Nicolas en marche est patronnée par la Fédération Française des Sports Populaires avec le soutien de la municipalité de Saint Nicolas la Chapelle et de l'Office du Tourisme Intercommunal. Pour connaitre un peu à l'avance le circuit des 22 kilomètres, c'est ICI.
lundi 30 juillet 2012
Professionnelle, sa spécialité est plutôt le portrait, croquis, dessins ou aquarelles mais pour sa première participation à l'exposition colataine elle présente un ensemble  paysages dont une très belle porte de notre église baroque. Ce sont des rencontres lors des journées des peintres qui l'ont amenée en Val d'Arly, elle qui vit et travaille à Chambéry et à répondre favorablement à l'invitation des organisateurs. Pour découvrir ses œuvres, l'exposition, préau de l'école, est ouverte les mardis, jeudis, vendredis et dimanches, de 16 à 19 heures et également les dimanches de dix heures à midi. Pour visionner l'album-photo, c'est ICI.
dimanche 29 juillet 2012
Vendredi en soirée, la rue du Mont-Blanc a résonné au son et aux rythmes du jazz. Le troisième volet de Jazz en bouche s'y déroulait entre le Shamrock, chez Quittet et la Resto. De l'apéritif au dessert, toute une gamme était offerte à la dégustation, Blues et Swing avec The Lounge Jazz Trio, hommage à Duke Ellington avec le Trio André Wentzo et version gospel avec le Duo Glitter Quenn.  Accro à toutes les tendances du blues, André Billot Trio, assurait dans le village l'intermède, le temps pour ses confrères de faire la pause entre deux prestations, prestations appréciées et vivement applaudies par le public de locaux et estivants, amateurs de toutes les nuances du jazz. Voir la galerie.
Dans sa chronique, " Les villages préférés de nos lecteurs " notre quotidien régional publie une photographie de St Nicolas la Chapelle envoyée par Odile Didelot de Yenne. Cette dame a bien raison d'aimer notre coin mais pourquoi le connaitre si mal? Ce n'est pas une chapelle qui est au cœur du village mais une église et le film tourné par Pascal Thomas se nomme, Le crime est notre affaire. De plus, en toute mauvaise foi, ce n'est pas St Nicolas la Chapelle qui est proche de Flumet mais le contraire! Parole de colatain!!!
Son nom dit ses attaches avec le Haut Val d'Arly et elle vit à Ugine. Elle pratique l'aquarelle depuis une vingtaine d'année et après une pause a repris et expose aux Saisies et autres sites. Elle participe également et régulièrement aux journées des peintres organisées mensuellement dans les rues et sur les places du Vieil Annecy. Ses œuvres offrent des paysages mis en en valeur par une belle et douce lumière, vous pouvez les découvrir jusqu'au 26 août au préau de l'école du village, les mardis, jeudis, vendredis et dimanches de 16 à 19 heures et les dimanches de 10 à 12 heures. Voir la galerie.
Durant le stage de trombone organisé par l'association haut-savoyarde Trombon'Alpes du 29 Juillet au 8 Août à Combloux , la quarantaine de trombonistes venus de toute la France et des pays voisins se produira dans Combloux pour 2 concerts :
- le vendredi 3 août à 20h avec la Batterie Fanfare de Combloux "L'Écho du Mont-Blanc" et l'harmonie municipale de Saint-Gervais
- le mardi 7 août à 20h30 pour le concert de fin de stage des trombonistes.
Le répertoire sera très varié : musiques de films, salsa, jazz, rock, classique, etc...
Il y aura également de petites animations durant toute la semaine (marché, crèche, ...). Des professeurs de grande renommée sont présents, comme Alain Manfrin, soliste à l'orchestre philharmonique de Radio France et professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, Frédéric Potier, soliste à l'opéra de Paris et professeur au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, mais également Jean-Michel Frécaut, professeur au Conservatoire à Rayonnement Régional d'Annecy Pays de Savoie, et Vincent Santagiuliana, diplômé du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon : www.trombonalpes.fr pour plus de renseignements).


Vous pourrez retrouver les stagiaires lors de diverses manifestations tout au long du stage qui se déroule, je le rappelle du 29 Juillet au 8 Août 2012, et notamment :

Vendredi 3 Août à 20h30 au Plan d'Eau de Combloux

Concert avec la Batterie-Fanfare l'Echo du Mont-Blanc et l'harmonie municipale de Saint-Gervais

Dimanche 5 Août

à 10h45 au bar Le Postillon à Combloux : Apéro-Concert
à partir de 12h au restaurant Les Javen d'en Haut à Megève sur le massif de Rochebrune

Lundi 6 Août à 18h30 au restaurant Côté Lac à Combloux

Apéro-Concert

Mardi 7 Août à 20h30 à l'église de Combloux

Concert de clôture du stage par tous les stagiaires
La rue du village, interdite de circulation, entre l'Eau-Vive et le Savoy, s'est durant quelques instants transformée en cabaret à ciel ouvert pour recevoir le Quintet " Hot Swinger " qui a charmé, par ses airs des années 50-60 et aussi de la Nouvelle Orléans, le nombreux public rassemblé et accueilli par les exploitants des deux enseignes. C'était pour la mise en bouche, pour le dîner, rendez-vous était donné au restaurant le St Nicolas, avec la même formation et le même succès.
Laurent Blanc, originaire de Bonneval sur Arc, le village où presque tout le monde travaille avec art le bois, participe pour la première fois à l’exposition d'été organisée par la commune de St Nicolas la Chapelle où il a des attaches familiales. Le bois reste très présent dans son travail mais depuis quelques années il y a ajouté ce qu'il appelle des " silhouettes ", une variante des papiers découpés de la Suisse voisine. En visitant l'exposition qui est ouverte jusqu'au 26 août, les mardis, jeudis, vendredis et les dimanches de 16 à 19 heures et les dimanches également de dix à douze heures, vous pourrez découvrir toutes les facettes de son talent. Voir la galerie.
Le centre aéré, Lou Croué, organisé par l'association intercommunale, Vivre en Val d'Arly a ouvert ses portes pour l'été. La première semaine a été placée sous le signe du vélo, thème très présent cette saison dans les propositions d'animations du Val d'Arly. Floriane, Karina, Émeline, Alexandra, Anaëlle, Sylvie, Jocelyne et François sont là pour accueillir et s'occuper des jeunes qui ont eu aussi bien d'autres activités et centres d’intérêts. Pour les prochaines semaines, renseignez vous auprès de l'association, à son siège, rue du Mont Blanc à Flumet, par courriel, vivreenvaldarly@gmail.com ou en appelant le 04 79 31 80 04.
mardi 24 juillet 2012
Qu'en ont pensé les vaches du maitre des lieux? Aux côtés de leur parc, un second a été installé à l'intention d'une foule multicolore de bipèdes qui se sont disposés en gradins sur les douces pentes de l'alpage de la Montagnette. De mémoire bovine jamais autant de personnes ne s'étaient rassemblées sur cette prairie qui ce mardi 24 juillet accueillait, Cirque et saveurs en alpages, avec deux spectacles burlesques, la Compagnie du Petit Monsieur et la Famille Goldoni. Et comme la marche pour atteindre l'alpe et les rires déclenchés en cascade par les artistes vous font ressentir un petit creux, goûters et casse-croûte savoureux étaient à la disposition des participants accueillis et guidés par les hôtesses de la FACIM, Fondation pour l'Action Culturelle Internationale en Montagne, organisatrice de cet événement qui fut, avec la complicité du soleil, une belle réussite. Voir la galerie de photographies.
Le dernier volet de l'édition 2012 se déroulera ce vendredi 27 juillet, dès 18 heures, à Flumet et Saint Nicolas laChapelle. Le Shamrock, la Resto, le Savoy, l'Eau-Vive, le St Nicolas, chez Quittet et au cœur du village sont les lieux où vous pourrez dégustez le jazz comme vous l'aimer et de bonnes choses dans votre assiette. L'annonce le dit bien, Jazz en bouche, ce sont des musiciens, The Louange Jazz Trio, Trio André Wentzo, Quintet Hot Swinger, Duo Glitter Quenn et André Billot Trio, avec leurs instruments, clarinettes, trompettes, saxophones à la bouche pour charmer vos oreilles pendant que vous, vous porterez à votre bouche, un petit verre de vin du pays ou une bouchée gourmande aux senteurs fumées bien de chez nous. Cela doit-être bien agréable, courez y vite disait ma grand-mère. Voir les affiches
lundi 23 juillet 2012
Entre les Camps Chantants de Montagne et Joie et Saint Nicolas la Chapelle, c'est une vieille histoire d'amitié qui se poursuit. Une histoire née à la fin des années 1970, les Camps Chantants alors émanation de l'Institut de Musique Sacrée de Lyon se tenaient à Nant-Cruy, au-dessus de Sallanches et donnaient leur concert de fin de stage à Cordon, Combloux ou Megève. Invité à se produire à Saint Nicolas la Chapelle ils répondirent positivement et régulièrement ils vinrent réjouir les mélomanes du Val d'Arly, locaux ou estivants. Mélomanes qui gardent le souvenir des interprétations d’œuvres de grands compositeurs, la première fut le Te Deum de Marc-Antoine Charpentier, sous la direction des Pères Bouiller, Godard ou Dumas, ces deux derniers également compositeurs de talent. Aujourd'hui, c'est ici que se déroulent les Camps Chantants, des laïques, comme Micky Maillet, toujours présente, ont assuré la relève et dimanche 29 juillet, à 21 heures, notre église accueillera le fruit du Camp Chantant 2012.Un cru qui s'annonce excellent sous une étiquette pétillante, Enfantillages. Enfantillages, un choix de pièces pour la partie profane, citons : Le chœur des gamins, extrait de Carmen de Geoges Bizet, l'Alphabet de Mozart, la Berceuse du petit zébu de Jacques Ibert, L'enfant au tambour qui connut le succès avec Nana Mouskoury et quelques autres titres. La partie consacrée à la musique sacrée fera découvrir au plus grand nombre la, Mass of the children, de John Rutter, compositeur britannique né en 1945. L'entrée à ce concert est libre, une participation aux frais est proposée aux auditeurs qui sont attendus nombreux par les jeunes choristes et solistes qui seront accompagnés par Vincent Coiffet au piano et dirigés par Charlotte Rabier et Aurélien Reymond. Samedi 28 les Camps Chantants se seront produits aux Saisies en la chapelle Notre Dame de Haute Lumière et ils seront à Combloux en l'église St Nicolas, le lundi 30 juillet, ces deux concerts étant également à 21 heures. Voir les affiches.
Le centre de vacances de Charleroi, Marcinelle en Montagne, a célébré durant l'après-midi et la soirée du samedi 21 juillet, la fête nationale belge. Les vacanciers et les locaux ont pu, jeunes et adultes, participer à de multiples activités, ludiques ou sportives et en fin de journée apprécier les prestations du Camp chantant de Montagne et Joie, de la région lyonnaise et de la chorale belge, la Villanelle, les deux en séjour au centre carolorégien. Puis le repas dansant et la soirée animés par le groupe Sugar Lady ont prolongé le convivial rassemblement jusqu'au traditionnel feu d'artifice, point final de la manifestation organisée par Odile Santens, directrice et André Meuter, animateur du centre, notre photographie, et leurs équipes.
Tante Ginette qui suivait le défilé du 21 juillet à Bruxelles s'est évanouie dès les premières notes de la Brabançonne, elle a retrouvé ses esprits hier en fin d'après-midi après une légère intervention chirurgicale. Le praticien a extrait de son estomac quelques moules dont elle avait omis de retirer les coquilles! Revenue en Val d'Arly pourra-t-elle suivre toutes les manifestations musicales annoncées pour cette fin de semaine? Vendredi, Jazz en bouche à Flumet et St Nicolas la Chapelle et concert de l'Orchestre d'Harmonie de Megève, dans les rangs duquel on compte de nombreux locaux, à Megève. Samedi, repas dansant à Chaucisse. Dimanche, concert par le Camp Chantant de Montagne et Joie en l'église de Saint Nicolas la Chapelle. Une palette musicale très variée, qui sera bientôt détaillée ici-même dans quelques instants. Voir les affiches.
Ce matin, vendredi 20 juillet, un petit groupe d'amateurs a pu apprécier les commentaires érudits de Pascale Dubois, guide de la Facim au cours des visites jumelées de nos églises de Flumet, consacrée à St Théodule et de Saint Nicolas la Chapelle. Historique des deux édifices et symbolique de l'art baroque religieux ont nourri les propos de la conférencière qui sera a nouveau disponible pour une même visite le dix août prochain. Voir les affiches.


Avec la saison estivale viennent les diverses possibilités de découvrir le patrimoine de la vallée. A Flumet, le moulin à Tienne, la maison du meunier et son musée, Au Fil du temps, sont ouverts les mardi et vendredis de 16 à 19 heures. Une équipe de bénévoles accueille et documente les visiteurs avec amour pour ces lieux et compétence.A Saint Nicolas la Chapelle, c'est chaque mardi à 18 heures qu'une visite commentée de l'église est proposée par un guide local. Ce dernier mardi, 17 juillet, cadeau, quelques morceaux d'orgue offerts par Patrick Saint-Pierre ont introduit les propos du guide relatant l'historique du sanctuaire et la symbolique de l'art baroque religieux issu de la Réforme catholique. Une visite jumelée des églises de St Nicolas la Chapelle et de Flumet, est organisée par la Facim, Fondation pour l'Action Culturelle Internationale en Montagne, les vendredis 20 juillet et dix août. Rendez-vous devant l'église de Saint Nicolas la Chapelle à neuf heures trente mais inscriptions au préalable auprès de l'Office du Tourisme à Flumet qui fournira toutes les informations utiles. D'autres photographies ICI.
mardi 17 juillet 2012
Sur l'autre rive, vont-ils se rencontrer? Jean Giono, le créateur d'Elzéard Bouffier, l'homme qui plantait des arbres et François Abondance, l'homme qui a planté des arbres. Dix mille sur la terre de son enfance, il y était né en 1934, le Praz d'Amont à Mercury, quittée à l'âge de quatorze ans pour venir à Flumet, apprendre le métier de boucher auprès d'André Mermier et y rencontrer Monique Burnet-Fauchez, décédée en 2000, qui deviendra son épouse. Tous deux ouvrent une boucherie à Saint Etienne, une parenthèse dans la vie de ces deux savoyards qui reviendront au pays et transformeront le bistrot des parents Burnet en un établissement florissant, La Resto. La retraite venue, il se rapproche encore plus du Praz d'Amont et entreprend de boiser cette propriété d'essences diverses selon les conseils du centre régional de la propriété forestière. Ainsi, durant quatre années, se sont bien dix mille plants qu'il mettra en place, pour l'avenir, disait-il, en pensant à ses petits-fils, Johanny, Rémy et Tom. C'est aussi près de ses arbres qu'un accident cardio-vasculaire a mis fin à cette belle activité, le laissant paralysé et diminué durant cinq longues années douloureuses. Lundi dernier, de très  nombreux amis ont entouré sa fille Véronique, son gendre Jean, ses petits-fils et sa famille pour l'accompagner à l'église où son parcours a été évoqué avec émotion et au cimetière où les drapeaux des Anciens Combattants, dont il était, en s'inclinant sur lui ont formé un bosquet vibrant aux vents, vent du ciel et vent du souvenir des jours partagés avec lui. Un article déjà ancien du Dauphiné libéré dont je me suis inspiré, ICI.


D'où vient la fête nationale belge ? par Pratiks

Le programme de la journée.

A partir de 14 h, les personnes ne sont pas seulement spectateur, mais participent à la fabrication du pain, ensuite ils assistent à la cuisson du pain dans le four à pain ancestral.
Dès 15 h, et malgré d’éventuels caprices de la météo, diverses animations en extérieur avec possibilité de repli en intérieur.
Une kermesse enfants avec chamboule-tout, une malle au trésor, une pêche au canard, un parcours d’audace, jeux fort Boyard, un quiz.
Pour les adultes, un atelier créatif, un tournoi de tennis de table, un tournoi de molle, un tournoi de Sumo.
Remise des résultats à 18 h. Ambiance musicale, tout est animé, commenté avec bar et crêperie.
18 h 30: Un concert par les camps chantant “Montagne et Joie”, ils ont déjà joué plusieurs fois dans la région et notamment à St-Nicolas.
Le traditionnel repas Moules-Frites avec dessert et café. Possibilité de réservation au 04 79 31 74 55 pour le mercredi soir au plus tard, il y aura la possibilité de se restaurer au bar pour ceux qui le souhaite, sandwiche type snack, car d’ici demain soir, ce sera plus compliqué.
Ensuite à 21 h 00, la soirée se poursuit avec le groupe “Sugar Lady”
Un trio acoustique intime et surprenant dans un esprit cabaret loufoque. Sugar Lady sert des reprises pop rock à la sauce grain de folie. (variétés Françaises / Internationales).
Suivi du feu d’artifice de clôture.
Hormis le repas, la crêperie et le bar, tout est gratuit!

La brabanconne, en francais,nederlands,and dutch par senlen
Tout dernièrement le nouveau conseil d'administration de Vivre en Val d'Arly s'est réuni et a formé son nouveau bureau comme suit: présidente, Isabelle Guillet, membre depuis la fondation de l'association; vice-présidente, Marie-José Ligouzat; trésorière, Sandra Périnet; vice-trésorier, Simon Stapelton; secrétaire, Christiane Viou et vice-secrétaire, Maryse Gilard. Sont membres du conseil d'administration, Sylvie Marin-Lamellet, Caroline Lunven et Jean-Nicolas Ledoux qui comme annoncé a passé le relais de la présidence exercée depuis la création de l'association en 1991. Chaque conseil municipal délègue également un de ses élus au conseil d'administration et à cette réunion étaient présentes, Amandine Bibollet de la Giettaz et Françoise Bonneville de Saint Nicolas la Chapelle. La nouvelle présidente a assuré travailler dans la continuité  et Jean-Nicolas Ledoux a remercié tous ceux qui l'avait activement secondé pour que vive et se développe Vivre en Val d'Arly. Cette exceptionnelle réunion de travail s'est bien entendu terminée par le partage du verre de l'amitié et de pâtisseries de circonstance.
Ensoleillée, la traditionnelle cérémonie a rassemblé un grand nombre de personnes autour des anciens combattants et des élus de Megève et Demi-Quartier dont les maires respectifs, Sylviane Grosset-Janin et Bernard Grosset-Janin ont déposé des gerbes au pied du Monument aux Morts.L'une et l'autre ont ensuite procédé à la remise de décoration et de galons à deux sapeurs-pompiers. Xavier Lecomte a reçu ses galons de caporal et René Socquet-Clerc, la médaille d'or des sapeurs-pompiers, reconnaissance de trente année de présence active au sein du centre de secours dont il est le chef et d'autre part il a reçu les insignes, épaulettes et képi, de son nouveau grade, major, auquel il a été promu récemment. Insignes qui lui ont été remis par le lieutenant-colonel Fabrice Pape, chef du groupement de la vallée de l'Arve et par le capitaine Rodolphe Cressard. L'Orchestre d'Harmonie de Megève, dirigé par Yannick Vandini a assuré l'illustration musicale de cette manifestation réglée par le maitre de cérémonie, Michel Allard, président des Anciens Combattants des deux villages. Quelques photographies ICI.
samedi 14 juillet 2012

Accueil.

Bienvenue à vous tous qui avez répondu à l'invitation de la communauté de St Nicolas la Chapelle et participez à cette Nuit des églises, la deuxième en France, la première dans notre village où le projet, né de la rencontre entre l'organiste et le guide de cette église est devenu, avec l'aval bienveillant du Père Jean Duval que nous remercions vivement, celui des quatre relais, Jacqueline, Évelyne, Gérard et moi-même. Avec Patrick Saint-Pierre, à l'orgue et que vous avez aussi entendu au carillon, avec Bertrand Lavoine dont vous avez écouté des interprétations campanaires enregistrées, avec Jean-Claude Brun qui nous a ouvert l'accès au clocher, avec Christian Contamin qui a accepté de se lancer dans la lecture des textes, parfois difficiles et avec vous tous, nous croyons que nous allons réussir ce partage de l'attachement que nous portons à notre église, à son histoire et à ce qu'elle signifie au cœur du village et de la communauté. Depuis sa construction elle a été l'objet des soins attentionnés des paroissiens, des municipalités successives et des curés desservants dont parmi eux, le Père Paul Lepan, qui nous a quittés en février dernier, il a été notre pasteur durant les années soixante dix et un éveilleur quant à la richesse patrimoniale de ce sanctuaire, nous aimerions avec vous, lui dédier cette soirée. Merci de votre attention.


Commentaires.

De 1774 à 1776, les colatains, emmenés par leur curé, le Rd Crottet, ont mis deux ans pour construire sur les plans de Quenot et Dupuis, leur nouvelle église sous la conduite des maitres-maçons venus du Val Sésia, Charles Jacquet et Jacques Ferrari, non en bolide rugissant et rouge* mais à pieds ou à dos de mules. Le Val Sésia, une vallée du même pays que nous, le royaume de Piémont-Sardaigne et qui a donné de nombreux constructeurs d'églises et d'artistes dont, chez nous, Joseph Gilardi et Jean-Charles Molino qui ont mis en images, en couleurs, en or et en argent, en mouvement, l'enseignement de la Réforme catholique, initiée par le Concile de Trente, la relation avec Dieu est toujours possible. C'est ce que nous dit le fronton ouvert qui couronne la porte d'entrée. Le retable des Âmes du Purgatoire, dans l'esprit et le style baroque nous donne à voir les multiples liens qui peuvent être tissés avec Dieu, représenté ici par un vénérable vieillard tenant le monde dans sa main gauche et nous bénissant de sa main droite. Les colonnes torses par leur mouvement ascendant symbolisent notre prière qui monte vers Dieu et par le mouvement descendant la grâce divine qui vient sur les hommes. Ces derniers peuvent aussi confier leurs messages aux anges, très nombreux, mais ici, on déplore quelques absents, envolés une certaine nuit déjà ancienne et sachez que dans le mot envol,  il y a vol! Enfin, intercesseurs privilégiés et certains spécialisés, les saints. Ici, Saint Jean-Baptiste qui désigne l'agneau symbolisant le Christ. Saint Nicolas, patron de notre paroisse, l'ancienne. L'évêque de Myre était très vénéré dans nos vallées alpines, Combloux, Cluses, Saint Nicolas de Véroce pour les plus proches de nous. Michel Delalonde, auteur d'une monographie qui fait référence sur notre église, imaginait un " chemin " Saint Nicolas, de Bari à St Nicolas de Port en Lorraine, voyez la croix de sa crosse, pour expliquer ce culte populaire. Au registre supérieur, Saint Antoine le Grand, d’Égypte ou l'Ermite, fondateur de l’érémitisme chrétien. Le cochon à ses pieds symbolise peut-être le diable qui le tenta au désert en prenant diverses formes animales. Saint Sébastien, très représenté par les artistes, percé de flèches par ses compagnons archers qui épargnèrent son cœur pour qu'il survive. Invoqué autrefois pour se protéger de la peste, il est aujourd'hui prié par certaines victimes du SIDA.C'est à un peintre suisse alémanique que nous devons le tableau central. Isler, qui a œuvré aussi à Cordon dont la voûte de l'église est de ce peintre, n'a pas beaucoup laissé de traces. Là aussi, la relation entre le ciel et la terre est mise en avant, par son sacrifice, par son Sang versé, le Christ rachète l'humanité. A une époque ce tableau a déplu, il n'impressionnait pas assez  et fut remplacé par une image incitant les fidèles à tout et bien faire pour éviter l'épreuve du Purgatoire. Il a heureusement retrouvé sa place pour enseigner l'amour de Dieu et non la peur de Dieu. Sur le retable du maître-autel, Saint Nicolas semble avoir usurpé la place d'honneur, il n'en est rien. Ce qui est affirmé ici est la présence réelle du Christ dans les espèces, point de divergence avec le protestantisme, par le monumental double tabernacle, orné du pélican, symbole du sacrifice comme la couleur sang des colonnes du baldaquin et comme l'agneau figurant sur l'autel tombeau. Saint Jean l’Évangéliste et Saint François de Sales, artisan de la Réforme catholique, encadrent le tabernacle doré à la feuille d'or. De part et d'autre du retable, Bienheureux Amédée IX de Savoie, qui fut duc de Savoie et Saint Victor, légionnaire martyrisé pour être resté fidèle à la foi chrétienne. A travers eux, c'est surtout Victor-Amédée III, roi de Piémont-Sardaigne à l'époque de construction qui est honoré pour ses largesses financières, aujourd'hui, nous parlons de subventions! Ce roi sarde manifestait un grand attachement à son ancêtre, je viens de l'apprendre d'un doctorant en histoire de l'art** qui consacre sa thèse à la représentation du Bienheureux  Amédée IX de Savoie et il s'est intéressé à cette statue. Nous vous disions l'attachement des colatains à leur église et selon la tradition les trois retables ont été lors de la Révolution mis à l'abri des excités du moment et reconstruits, la tourmente passée, par Joseph Gilardi*** qui est aussi le sculpteur de l'autel majeur de Flumet. Aujourd'hui tout trois sont classés monuments historiques comme l'orgue Clergeau qui ce soir, sous les mains de Patrick Saint-Pierre, participe pleinement à cette Nuit des églises. Entre le chœur et la nef, un Christ en gloire entouré d'anges qui recueillent le précieux Sang. L'autel consacré à Notre Dame de toutes Grâces présente une particularité dans sa décoration, ses colonnes torses, à mi-chemin s'assagissent et deviennent droites, perdant l'exubérance et la joie du baroque. Je me suis laissé dire que c'était les prémices du style néo-classique sarde qui s'est développé lorsque la Savoie après la chute de Napoléon premier a rejoint le royaume sarde. Notre Dame, dont la statue est du dix neuvième siècle est elle aussi entourée d'anges et de saints. Saint Pierre et les clés de l’Église, Saint Paul et l'épée de son martyr et au registre supérieur, Sainte Catherine d'Alexandrie, que les anciennes jeunes filles fêtent le 25 novembre, elle est représentée avec la roue qui fut l'un des instruments de sa mise à mort. Saint Agathe qui entre autres supplices subit l'arrachement des seins, elle nous les présente ici sur un plateau. En Beaufortain, à Queige, paroisse consacrée à sainte Agathe, le jour de sa fête les dames du village se réunissaient en banquet, les maris restant à la maison, il faut dire que le reste de l'année c'était le contraire! Depuis quelques années, les traditions se perdant, ces messieurs sont invités. Après cette parenthèse, levons les yeux vers l'archange, Saint Michel, donnant la main à un enfant, symbolisant une âme, disent les uns, Saint Raphaël conduisant Tobie au désert, disent d'autres****. Nous pouvons choisir, les chemins pour aller vers Dieu ou ne pas aller, sont divers, notre assemblée en cette Nuit des églises est bien à cette image.

A suivre.

* En me permettant quelques fantaisies j'invoque Saint François de Sales qui disait qu'un saint triste est un triste saint! 
** Michel Merle-Rosmorduc.
*** Mes connaissances ont été mises à l'épreuve par l'une des participantes, les Gilardi étaient une dynastie d'artistes avec des prénoms usuels identiques au cours des générations, les historiens ou conférenciers que j'ai lus ou écoutés se sont peut-être un peu perdus et moi à leur suite! Je reviendrai sur ce point.

Donc, voici, après recherches ce que je pense pouvoir dire à mes lecteurs et aux visiteurs que j'accueille chaque mardi à 18 heures.

Pour St Nicolas la Chapelle: 

"  Le grand Christ sous l'arc triomphal et les trois retables furent réalisés par Joseph Gilardi et Jean-Charles Molino, de Campertogno, Valsesia, à la fin du XVIIIè siècle. Après la Révolution, c'est le même Gilardi qui, en 1804, viendra remonter les retables qui avaient été cachés pendant la Terreur. " in, Sur les chemins du baroque en Beaufortain et Val d'Arly, de Michelle Leroy et Geneviève de Montleau. La Fontaine de Siloé, éditeur.

Pour Flumet:

" Il, le retable, a été réalisé en 1809 par les valsésians Brocio, Viotti, Jean-Baptiste Gilardi et son fils Joseph-André âgé de douze ans, ce dernier étant le petit-fils de Joseph Gilardi qui construisit les retables de Saint Nicolas la Chapelle à la fin du XVIII è siècle.  Ibidem.

**** Une autre participante, m'a assuré que c'était Saint Michel , dans l'iconographie religieuse Tobie étant représenté par un homme et non par un enfant.

Hier soir à Megève, le défilé organisé par le comité des fêtes a été conduit comme à l'accoutumée par les sapeurs-pompiers et les musiciens de l'orchestre d'harmonie. Un magnifique feu d'artifice à fait éclore dans le ciel un extraordinaire jardin aux fleurs fantasques et aux couleurs éclatantes. Nous avons levé les yeux pour l'admirer, sur l'autre rive, François, devait être au première loge, je lui dédie cette page et l'album photographique à feuilleter ICI.

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