Ce vendredi 3 septembre, j'ai tourné la page ADMR du Val d'Arly, parce que, comme l'a dit feu le prince Philip d'Edimbourg, il faut savoir se retirer avant d'atteindre la date de péremption ! J'ai participé à la création en 1982, de cette association, impulsée par Marie-Noelle Haulotte, assistante sociale de notre secteur et dont le rôle a été déterminant et bien oublié aujourd'hui. A l'époque j"avais décliné l'invitation à participer au conseil d'administration étant très pris par mon activité au Foyer Rural. C'est Jacques Dumax-Vorzet qui s'est investi puis Colette Peloux. J'ai retrouvé l'ADMR en 2002, en tant que délégué du conseil municipal de Saint-Nicolas-la-Chapelle, ce jusqu'en 2007. En 2008, c'est en tant que bénévole que j'ai succédé à Colette Peloux et j'y ai occupé les fonctions de secrétaire ou de trésorier. C'est l'un de mes engagements qui me tiennent le plus à cœur, l'ADMR, chaque jour démontre son utilité pour le maintien des anciens à leur domicile. En près de 20 ans, j'ai constaté une évolution, que je regrette, ainsi, par exemple, les bénéficiaires sont devenus des clients, cela traduit un tout autre état d'esprit. A celles, pour plaisanter, j'ai dit que je partais n'arrivant pas à moi seul à assurer la parité face à sept dames, qui restent ou prennent le relais, je souhaite beaucoup de courage et de détermination pour conserver le caractère associatif, qui assure la proximité et la relation humaine, à l'ADMR du Val d'Arly et pour que l'administratif soit au service des bénévoles et non l'inverse. Une autre condition est indispensable pour que l'association puisse assurer sa belle mission, est que le travail des aides à domicile, difficile, soit reconnu et plus justement rémunéré. Je crois que c'est depuis quelques jours inscrit dans la loi pour certaines, l'ADMR entre dans le cadre, attendons de voir les effets de son application. Bon vent donc, la mer ne sera pas toujours calme, à l'équipage et merci à Marie-Hélène Périnet, qui a bien voulu prendre le relais.