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dimanche 12 novembre 2023



Constant-Eugène Ouvrier-Buffet est un enfant de Chaucisse où il est né le 7 février 1883, mais la mobilisation générale d'août 1914 semble le toucher à Paris, où il travaille comme beaucoup de Savoyards. En effet, le 6 août 1914, il reçoit l'ordre de se rendre à la gare de Bercy pour rejoindre Albertville, son lieu d'affectation et où il a effectué son service militaire au sein du 22e Bataillon de Chasseurs à Pieds et dont il a été libéré le septembre 1905. A son arrivée il est incorporé au 62e BCA commandé par le capitaine Clair. Le 8 août 1914, le bataillon prend la direction des Chapieux, mais l'Italie ayant annoncé sa neutralité, retour vers Albertville où les soldats s’entraînent jusqu'au 21 . Le 22 ils prennent la direction du front, Saint-Dié puis Neymond-les-Fosses. Les 25 et 26, ils participent à la défense de La Fontenelle, 





le 26 se replient sur les Raids de Robache. Le capitaine Clair, blessé est remplacé par le capitaine Huot. Le bataillon ne compte plus que sept officiers et 569 sous-officiers, caporaux et chasseurs, il comptait, 21 officiers, 67 sous-officiers et 1096 caporaux et chasseurs à sa création. Du 27 août au 11 septembre, ils participent à de nombreux combats et le 11 septembre, rejoignent La Fontenelle. Le 18 septembre, le bataillon gagne Beauvais et participe aux combats de la Somme, du 25 septembre au 10 novembre. Attaque de Vermandovillers, s'empare d'Herleville mais échoue au Bois Étoilé.. Le 10 octobre , nouvelle mais vaine tentative vers le Bois Etoilé. Dans ces épisodes, le bataillon perd 200 tués et autant de blessés. Après la Somme, la Belgique et le Pas de Calais, du 12 novembre 1914 au 12 janvier 1915. En Belgique, le 30 novembre, à 6 h du matin, le bataillon attaque la ferme de Piccadilly, atteint les lignes allemandes, fait des prisonniers. Le premier décembre, la contre-attaque allemande coûte six tués, 82 blessés et 53 disparus. Le 3 décembre, relevé, il est dirigé vers la Pas-de-Calais et séjourne à Fervillers jusqu'au 12 janvier 1915, date à laquelle il prend la direction des Vosges et où la guerre se terminera pour Constant. En effet, après d'un mois d'instruction à Corvieux, le bataillon se rend au col de la Schlucht et deux compagnies dont celle de notre héros, tentent vainement de reprendre, le 21 février, le Reichakerkopf. C'est au cours de ce combat que Constant sera très gravement blessé. Évacué à l'arrière, il y rencontre l'un de ses beaux-frères et tous les deux s’exclament, ( Nous ne reverrons pas Chaucisse ! ) . Constant a revu Chaucisse, blessé à jamais dans son corps et son âme, mais entreprenant, il a ouvert une boucherie à Flumet, reprise par son gendre André Mermier puis par son petit-fils Christian. Sa bravoure au cours de son dernier combat, le 21 février 1915, lui vaudra d'être cité à l'ordre du bataillon, deux ans plus tard, le 11 janvier 1917 et ce n'est que le 29 janvier 1957 que la Médaille Militaire lui sera décernée !

D'après l'historique succinct du 62e Bataillon de Chasseurs Alpins

Mes vifs remerciements à Antoine Ouvrier-Buffet, petit-fils de Constant, pour sa collaboration et la mise à disposition de documents.












 

2 commentaires:

Bernard CHEMINAL a dit…

Je pense que ce grand blessé de la guerre de 14-18 est mon grand-père maternel .

Avec toute ma reconnaissance envers ces actes de bravoure et de patriotisme , je m'incline devant sa mémoire et son sacrifice .

Avec émotion , je revois cet homme brisé , avec sa jambe raide et son pied appareillé ( il avait subi sept opérations pour tenter de sauver sa jambe ).

Et le souvenir encore bien présent de ce petit-fils de cinq ans ( moi-même) à CHAUCISSE , plus précisément au chalet , aujourd'hui disparu , de la LANSTETTE ? au pied de la CROIX-de-STATAT , avec ses grand-parents : Victorine et Constant OUVRIER-BUFFET ; et ce grand-père , extrêmement courageux , qui gardait ses moutons tout en lisant la Bible.

Il avait été comme laissé pour mort au fameux Chemin des Dames dans l'AISNE ( ? ).

Comment ne pas évoquer le sacrifice de son fils Joachim OUVRIER-BUFFET , en 1940 , sur le pont de CLAMECY , dans l'YONNE ?.

PS : si le médaillé évoqué n'est pas mon grand-père Constant , veuillez me le signaler .

Anonyme a dit…

Salut Bernard c est Antoine, j esp que tu va bien et ts proches aussi ? Oui c est l histoire de notre grand père constant ouvrier buffet lors de sa participation a la grande guerre .

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