Hier, dans le restaurant où nous avons déjeuner en famille, au bout de la grande table voisine, un homme seul. Mon épouse me souffle, en voilà un qui ne se laisse pas abattre ! Je réponds qu'il attend peut-être d'autres convives mais non, il restera seul même si quatre autres personnes se sont installées à l'autre extrémité de la table et je crois bien qu'ils n'échangeront aucun signe de sociabilité. Posés les uns à côté des autres, pour reprendre un mot de C-F Ramuz. Vers la fin du repas, l'homme seul a prié un serveur de poser avec lui pour un selfie, son souvenir de Noël.