Comme feu mon Père , Marcel CHEMINAL-LANAZ était né à VILLE-en-SALLAZ , non loin de GENEVE , je me permets de vous raconter une anecdote vécue dans un temps passé par le Saint Curé de cette paroisse de Haute-Savoie; l'Abbé VITTOZ ( originaire des VILLARDS-sur-THÔNES et beau-frère de feu ma marraine MELANIE .
A GENEVE où nous avions d'excellents cousins ( LOUIS CHEMINAL et FERNANDE ) , ceux-ci avaient un ami protestant Henri WINTERHALTER , fils unique d'un gros industriel genevois .
L'Abbé VITTOZ avait été gravement blessé à la guerre de 14/18 et était resté : sourd , aveugle et incapable de rester debout longtemps . Il continuait à "dire sa messe" tant bien que mal , en lisant les textes sacrés avec une loupe et en chantant faux ( il ne s'entendait pas chanter ).
Et voilà que ce curé formidable se trouve un jour réuni pour une fête paroissiale , en été , avec notre ami Henri , qui adorait les français , leurs coutumes et leur nourriture , et avait tout de suite trouvé ce prêtre catholique fort sympathique , en dépit de ses infirmités .
Alors , en buvant un bon verre de vin blanc , nos amis discutent ( de tout ( ? ) et voilà que notre cher curé Alphonse VITTOZ conclut cette rencontre en lui déclarant d'emblée : " On ( je ) est ( suis ) sourd , mais on ( je) se ( te ) comprendra ( comprendrai ) toujours " ( sic ).
Quel bel exemple d'ouverture , de compréhension , et d'oecuménisme avant l'heure !
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Comme feu mon Père , Marcel CHEMINAL-LANAZ était né à VILLE-en-SALLAZ , non loin de GENEVE , je me permets de vous raconter une anecdote vécue dans un temps passé par le Saint Curé de cette paroisse de Haute-Savoie; l'Abbé VITTOZ ( originaire des VILLARDS-sur-THÔNES et beau-frère de feu ma marraine MELANIE .
A GENEVE où nous avions d'excellents cousins ( LOUIS CHEMINAL et FERNANDE ) , ceux-ci avaient un ami protestant Henri WINTERHALTER , fils unique d'un gros industriel genevois .
L'Abbé VITTOZ avait été gravement blessé à la guerre de 14/18 et était resté : sourd , aveugle et incapable de rester debout longtemps . Il continuait à "dire sa messe" tant bien que mal , en lisant les textes sacrés avec une loupe et en chantant faux ( il ne s'entendait pas chanter ).
Et voilà que ce curé formidable se trouve un jour réuni pour une fête paroissiale , en été , avec notre ami Henri , qui adorait les français , leurs coutumes et leur nourriture , et avait tout de suite trouvé ce prêtre catholique fort sympathique , en dépit de ses infirmités .
Alors , en buvant un bon verre de vin blanc , nos amis discutent ( de tout ( ? ) et voilà que notre cher curé Alphonse VITTOZ conclut cette rencontre en lui déclarant d'emblée : " On ( je ) est ( suis ) sourd , mais on ( je) se ( te ) comprendra ( comprendrai ) toujours " ( sic ).
Quel bel exemple d'ouverture , de compréhension , et d'oecuménisme avant l'heure !
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