Ecologie n'est qu'un mot "moderne" pour exprimer l'idée d'un retour en arrière...

Revenir à l'époque où l'on ne gaspillait pas plus que ce que l'on avait besoin, où le respect de la nature et de ses occupants n'étaient pas encore l'affaire de quelques spécimens en voie d'extinction !

De même on peut se demander quand les dirigeants de notre région, de nos départements etc. comprendront que l'intérêt à l'heure actuelle n'est pas de construire des résidences hôtelières à chaque stations, de vouloir réussir l'exploit de transformer chaque flocons en or, d'épuiser nos réserves d'eau, de moins en moins abondantes, en flocons artificiels… NON, l'important serait, bien au contraire, de conserver la réalité et la sincérité de nos villages jusqu'ici vierge d'excès... D'ici peu de temps l'hiver ne sera plus suffisamment dur pour recouvrir continuellement nos pistes. Les seuls touristes qui perdureront, viendrons pour la beauté naturelle des lieux, le patrimoine intrinsèque de nos villages en un mot: notre AUTHENTICITÉ...

La question est: Que voulons nous laissez aux générations futures ? Le souvenir d'ancêtres surfant sur les cimes de la prospérité éphémère ou la réalité d'une nature telle que nous l'avons connu, épatante, abondante et généreuse ?

Tes photos me rappellent la petite éolienne que Marius avait installée à l'école, aux Rochats. J'étais alors gamine et il me semblait tout simplement magique de générer ainsi de l'électricité sans fil ! Aujourd'hui, cette magie devient nécessité.

Eh oui ! on a rien inventé, les idées ont toujours existé pour faire face à la vie plus rude d’autrefois.
Aux infrastructures rudimentaires, les anciens répondaient par leur ingéniosité, leur acquis, fruit des générations qui les ont précédés et qui savaient (sur) vivre avec leurs matières premières que sont le vent, la terre et l’eau.

Soyons conscients que nos moyens modernes ne seront sans doute pas aussi bien récompensés que l’a été le labeur de nos ainés pour qui l’approvisionnement en eau ne dépendait que de l’opportunité d’un bon terrain ou de la quantité de sueur qu’ils dépensaient pour l’acheminer.

Bien entendu, des idées on en aura toujours, la débrouille a de beaux jours devant elle, mais dorénavant notre ingéniosité ne sera plus destinée à trouver de l’eau, mais les moyens subtils pour la garder…

Erick