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samedi 4 juillet 2015
Nuit des églises.
04 juillet 2015 .




Pièce d'orgue, Jesu meine Freude de J-G Walther
par Patrick Saint-Pierre.

Bonsoir et bienvenue à tous pour cette troisième Nuit des églises dans notre village.
Merci pour votre présence, merci à Véronique, Patrick, Benoît et Gérard pour leur participation.
Vous-êtes vous questionnés sur le culte populaire rendu à Saint Nicolas dans nos vallées ? Dans notre seule paroisse Sainte Anne d'Arly-Montjoie, trois églises sont placées sous son patronage, Combloux, Saint Nicolas de Véroce et la nôtre. Cluses dans la vallée de l'Arve lui est également dédiée. Le regretté Michel Delalonde avait eu cette curiosité et imaginé un chemin entre Bari, au sud de l'Italie et Saint Nicolas de Port en Lorraine. Un chemin emprunté par Aubert de Varengeville, chevalier lorrain désireux d'offrir à la Lorraine, une relique de Saint Nicolas. Il se rendit donc à Bari et à la suite d'une exposition de celle-ci par le pape Urbain II, la déroba et l'apporta à Port, devenu Saint Nicolas de Port en passant donc par nos cols et vallées. Les reliques de Saint Nicolas étaient à Bari depuis le neuf mai 1087, les marchands de cette ville les ayant ramenées de Myre où ils estimaient quelles n'étaient pas en sécurité et peu vénérées, les vénitiens avaient eu le même projet mais furent battus de vitesse dans cette chasse aux trésors. Saint Nicolas, né vers 265, à Patare, fut évêque de Myre, deux cités de l'Asie mineure, dans l'actuelle Turquie et il est mort à Myre en 345. Il a certainement participé au premier concile de Nicée, de mai à juillet 325. Chrétien combatif et généreux, il est vénéré aussi bien par l'Eglise d'Occident que par celle d'Orient, à Ugine, il partage avec saint Alexis d'Ugine le patronage de l'église orthodoxe russe. De nombreux pays, provinces, villes, corporations et les écoliers et les vieux garçons se sont ou ont été placés sous sa protection. Depuis l'origine son histoire se mélange avec les légendes, puisque l'on disait que bébé, il s'était levé pour recevoir le baptême et qu'il refusait le sein de sa mère les jours de jeûne. Nous allons écouter deux légendes après une pause musicale.

Jolly old Saint Nicholas, traditionnel américain
par Patrick Saint-Pierre et Benoît Burnet-Fauchez.


Le miracle des trois vierges.

Nicolas avait pour voisin un homme qui, ruiné, ne pouvait marier ses trois filles faute de dot. Ce dernier envisageait de les prostituer afin de récolter l'argent nécessaire à leurs subsistances. Nicolas décida, en secret de donner trois bourses pleine à ces jeunes femmes.Cette légende chrétienne est rapportée dans le livre la Légende dorée de Jacques Voragine dans le passage suivant:"Un de ses voisins avait trois filles vierges, et que son indigence, malgré sa noblesse, força à prostituer, afin que ce commerce infâme lui procurât de quoi vivre.Dès que le saint eut découvert ce crime, il l’eut en horreur, mit dans un linge une somme d'or qu'il jeta, en cachette, la nuit par une fenêtre dans la maison du voisin et se retira.Cet homme à son lever trouva cet or, remercia Dieu et maria son aînée.Quelque temps après, ce serviteur de Dieu en fit encore autant.Le voisin, qui trouvait toujours de l’or, était extasié du fait; alors il prit le parti de veiller pour découvrir quel était celui qui venait ainsi à son aide.Peu de jours après, Nicolas doubla la somme d'or et la jeta chez son voisin.Le bruit fait lever celui-ci, et poursuivre Nicolas qui s'enfuyait : alors il lui cria : « Arrêtez, ne vous dérobez pas à mes regards. »Et en courant le plus vite possible, il reconnut Nicolas; de suite il se jette à terre, veut embrasser ses pieds.Nicolas l’en empêche et exige de lui qu'il taira son action tant qu'il vivrait. Mais l'évêque de Myre vint à mourir sur ces entrefaites."

Belle qui tiens ma vie de Thoinot Arbeau
par Patrick saint-Pierre et benoît Burnet-Fauchez.

Nicolas sauve trois officiers.

Trois officiers de Constantin Ier devaient mener une mission en Phrygie. À leur retour à Constantinople, ces officiers, d'abord comblés d'honneurs, se voient accusés d'un complot contre la vie du souverain. Ils sont emprisonnés et condamnés à mort. Le préfet du palais, acheté par des collègues jaloux, veille à ce que l'on ne croie pas en leur innocence. La pensée des malheureux se tourne vers l'évêque de Myre. Cette nuit là, l'empereur et son préfet voient en songe Saint Nicolas qui leur ordonne de relâcher les officiers calomniés, faute de quoi de terribles châtiments les attendraient. L'innocence des condamnés éclate aux yeux de Constantin qui, leur rendant leur liberté, les envoie à Myre avec des présents et une lettre demandant à Nicolas ses prières et son pardon. Selon Émile Mâle, le sauvetage des trois officiers de Constantin Ier est mal interprété par les chrétiens, notamment en raison de l'iconographie byzantine qui représente le saint disproportionnellement grand par rapport aux autres hommes ; ceux-ci sont alors pris pour des enfants. Cela donne naissance à la légende de la résurrection par le saint de trois enfants, précédemment tués et découpés en morceaux par un boucher, la tour de prison devenant un saloir. C'est ce que m'avait dit le Père Paul Lepan, devant le tableau qui est dans cette église, lors de son départ de Saint Nicolas la Chapelle pour Chamonix.



La légende de Saint Nicolas, folklore lorrain par Patrick Saint-Pierre et Benoît Burnet-Fauchez.
 
Prière de la Nuit des églises, du Père Gilles Drouin, par Véronique Gerfaud-Valentin.

Seigneur Jésus, toi qui es lumière du monde,
Nous te rendons grâces pour nos églises de pierre,
Lumineuses sentinelles de l’invisible au cœur de nos villes et de nos villages.
Nous te rendons grâce pour la beauté et la paix qu’elles offrent, gracieusement.
Nous te rendons grâce pour les communautés qui les ont bâties et qui les animent.
Donne nous de scintiller, au cœur des multiples nuits de l’existence, des mille lueurs de ta douce présence.
Amen !


Père Gilles Drouin


Pièce d'orgue, Duo de Jacques Boivin, par Patrick Saint-Pierre.

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