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lundi 14 août 2023
" Une végétation luxuriante… Une myriade de fleurs… Une explosion de couleurs…
Magnifique sous son pelage d’été, un chamois au port altier se déplace dans des décors féériques.
Délaissant les biotopes rocheux au-dessus de la limite des forêts où il se tient généralement, il broute tranquillement de multiples plantes herbacées dont il est friand. Quelle splendeur !
Evoluant avec grâce entre les akènes plumeux et échevelés des anémones pulsatiles, il n’a que l’embarras du choix pour se nourrir tant les variétés sont nombreuses.
Ravissantes scabieuses mauves, campanules bleu violacé en étoiles ou en clochettes, arnica au parfum caractéristique abondent sur la pente où les floraisons s’enchaînent.
Au milieu de ce tourbillon de nuances et de senteurs, le chamois s’étend pour atteindre ses corolles préférées, se penche pour saisir un aconit tue-loup vénéneux qu’il mange sans problème, immunisé contre le poison qu’il recèle.
Les ambiances changent au fur et à mesure de sa progression dans cet écrin multicolore : du bleu, du jaune, du vert…. Touffes feuillues se côtoyant…. Fragiles fleurettes resplendissantes sous les rayons d’un soleil rasant….
Trop copieux pour notre gastronome, le menu concocté par Dame Nature se scinde en plusieurs collations entrecoupées de périodes de repos dans une couche d’herbe drue.
La pause terminée, il savoure de grandes astrances, remarquables par la finesse de leurs collerettes blanches, rosées ou pourpres avant de mâchonner, avec appétit, une large feuille de gentianes jaunes.
Cette profusion végétale d’une exquise beauté fournit au chamois une nourriture de qualité qui lui permettra de constituer les réserves de graisse indispensables durant la mauvaise saison. "
Magnifique sous son pelage d’été, un chamois au port altier se déplace dans des décors féériques.
Délaissant les biotopes rocheux au-dessus de la limite des forêts où il se tient généralement, il broute tranquillement de multiples plantes herbacées dont il est friand. Quelle splendeur !
Evoluant avec grâce entre les akènes plumeux et échevelés des anémones pulsatiles, il n’a que l’embarras du choix pour se nourrir tant les variétés sont nombreuses.
Ravissantes scabieuses mauves, campanules bleu violacé en étoiles ou en clochettes, arnica au parfum caractéristique abondent sur la pente où les floraisons s’enchaînent.
Au milieu de ce tourbillon de nuances et de senteurs, le chamois s’étend pour atteindre ses corolles préférées, se penche pour saisir un aconit tue-loup vénéneux qu’il mange sans problème, immunisé contre le poison qu’il recèle.
Les ambiances changent au fur et à mesure de sa progression dans cet écrin multicolore : du bleu, du jaune, du vert…. Touffes feuillues se côtoyant…. Fragiles fleurettes resplendissantes sous les rayons d’un soleil rasant….
Trop copieux pour notre gastronome, le menu concocté par Dame Nature se scinde en plusieurs collations entrecoupées de périodes de repos dans une couche d’herbe drue.
La pause terminée, il savoure de grandes astrances, remarquables par la finesse de leurs collerettes blanches, rosées ou pourpres avant de mâchonner, avec appétit, une large feuille de gentianes jaunes.
Cette profusion végétale d’une exquise beauté fournit au chamois une nourriture de qualité qui lui permettra de constituer les réserves de graisse indispensables durant la mauvaise saison. "
Roland Clerc.
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