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dimanche 24 août 2008
L' Âne en Palestine : Retrouvailles chaleureuses avec Paul Lepan, ami prêtre. Nous nous étions perdus de vue depuis plusieurs années. Joie d'échanger, de partager sur cette période. Bien sûr, entre autres, il est question d'ânes. Paul me parle d'un voyage en Palestine où l'âne tient une place importante dans la vie des gens … "Si tu m'écrivais quelques lignes pour notre bulletin "Hi-Han"… L' Âne dans la maison traditionnelle de Palestine au Temps de Jésus. P.S. C'était vers les années 1983… Je participais à une Session–Pèlerinage au pays de Jésus avec une trentaine de confrères. Ce fut, pour une grand part du temps, indépendamment des visites touristiques, l'occasion de contacts avec des personnes du lieu et de conférences données par des témoins de la réalité politique et religieuse du temps. Je me souviens, en particulier, d'être venu à Taibey, dans les parages de Jérusalem et d'avoir rencontré le Curé de la Paroisse catholique de rite oriental, implantée dans cette localité. Celui-ci nous fit, non seulement visiter l'église, mais un ensemble de bâtiments traditionnels qu'il avait acquis et dont l'existence apparaissait comme un défi au temps, tellement on s'y sentait reporté à des siècles en arrière. C'est là où il nous parla, entre autre, de l'animal familier de toute demeure d'Israël, au temps de Jésus. Le terrain, me semble-t-il, était d'une pente légère : deux bâtisses l'occupaient, l'une plus cossue, l'autre plus sommaire, étant séparées l'une de l'autre par une dizaine de mètres. La première s'adossait à un rocher affleurant le sol et lui servant de fondation, si bien que les murs semblaient s'incruster dans cette masse compacte. On pouvait évoquer tel passage de l'Évangile parlant d'une maison bâtie sur le roc… Aussitôt à droite de ce rocher, à quelques 3 mètres de distance, se trouvait la porte d'entrée de la demeure qui se présentait comme un cube de 7/7 environ, avec un toit de chaume au-dessus. Une fois passée la porte, nous fûmes surpris de constater, qu'à l'intérieur, la forme du rocher réapparaissait, mais complètement évidée, en une grotte constituant l'étable des moutons. En face de nous, s'avançait un couloir et à notre droite, une sorte de galerie qui épousait tout le mur : un personnage nous y attendait sous une très belle parure, bien qu'il se soit agi d'un leurre. Il figurait la jeune fille de la famille, toute prête pour son fiancé, le jour des noces. C'est de là qu'il viendrait la prendre pour former le cortège de la fête. Pour frère l'âne, un lieu stratégique Mais, revenons au couloir : à quelques mètres, un escalier de bois escaladait le rocher et accédait à l'étage supérieur où se trouvait, pour ainsi dire, l'appartement des habitants. Restait alors, entre l'escalier et le mur du fond, l'écurie de l'âne : il avait besoin d'un espace plus haut de plafond que la grotte du troupeau ; il était aussi en communication plus directe avec ses maîtres. Il se tenait là dans sa fonction de gardien de foyer : son système auditif particulièrement affiné lui permettait, en particulier pendant la nuit, de capter, de loin, le moindre bruit et d'avertir la maisonnée par le martèlement nerveux de ses petits sabots. Sortons maintenant de la cette maison principale, et approchons-nous de l'autre, à quelques pas. Elle est de dimensions plus modestes et ne comporte qu'une pièce où l'on pouvait dormir et manger. C'est ce qu'on appelait la Salle Commune. Elle était à l'usage de plusieurs familles formant clan, sur ce même espace. Chacune demeurait dans les environs, habitant une maison semblable à celle décrite plus haut. L'autre habitation était, par définition, à la disposition de tout le clan. Quand des cousins étaient de passage, pour quelques jours, on les logeait là et, à tour de rôle, chaque famille du clan leur apportait la nourriture d'un jour : c'était une forme de table d'hôtes où fonctionnait à plein la merveilleuse hospitalité des Pays d'Orient. L'âne de la crèche Vint le jour historique où Marie et Joseph arrivèrent à Bethléem, pour s'y faire recenser, eux qui, demeurant à Nazareth, étaient, cependant, de la Maison de David, en Judée. Ils avaient, c'est évident, une nombreuse parenté en ce lieu. Mais ils n'étaient pas les seuls car l'ordre de l'Empereur était incontestable. La jeune femme attendait l'Enfant et quand l'heure fut venue, "il n'y avait pas de place, pour eux, dans la Salle Commune". (Luc 11/7). Ou plutôt, il y en avait, mais pas pour accoucher dans les conditions d'intimité qui conviennent. Où allèrent-ils ? Tout simplement chez une famille du clan de leurs cousins. L'endroit le plus chaud était la grotte des moutons ; il y avait de la paille et même une crèche, ou mangeoire d'animaux. C'est là que Marie déposa le bébé, pendant que Joseph attacha l'âne à côté de celui du propriétaire, au fond du couloir. Y avait-il un bœuf ? En ce temps de "vache folle", mieux vaudrait ne pas en parler, n'est-ce pas ! C'est beaucoup plus tard, au 12ème siècle, que St François d'Assise, l'inventeur de la crèche liturgique, imagina d'adjoindre au premier témoin quadrupède de Noël, cet autre ruminant beaucoup moins authentique. L'animal ami de Jésus, c'est l'âne, évidemment ! N'est-ce pas à lui qu'on fera, plus tard, appel, quand il s'agira de le couvrir d'un manteau d'apparat, pour porter en un modeste triomphe le Roi d'humilité entrant dans sa Ville de Jérusalem. Il me revient en mémoire, au moment de clore cette évocation, le film intitulé "Au hasard, Balthazar !" C'était, là aussi, l'histoire d'un âne … Souvent incompris, au cours de sa longue existence, il finit par mourir, comme Jésus, mais c'était sur un fond lumineux de soleil couchant qui semblait annoncer une résurrection. Étonnamment, au cours de son jeune âge, des enfants avaient eu l'idée farfelue de baptiser cet âne. Après tout, pourquoi pas : n'avait-il pas une croix, finement tracée sur le dos ? Paul Lepan Prêtre Savoyard
Ce texte provient du site de BRAIRE, Bureau Régional de l'Ane, Information, Revalorisation, Entretien. Vous pouvez aussi taper: braire Paul Lepan dans votre recherche sur la toile.

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