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jeudi 19 avril 2012

En 2007, voter pour François Bayrou n'avait pas interdit ma contribution à la victoire de Nicolas Sarkozy. Cette année, François Bayrou, au contraire, constituera un barrage contre tout ce que ce quinquennat a mis en évidence. Pour la personnalité présidentielle, les démarches erratiques et désordonnées d'une politique devenue illisible à force de subjectivité et d'obsession de provoquer et, enfin, une pratique de l'Etat si peu irréprochable, tellement vulgaire. Le président a façonné une République dont, dans ses profondeurs, la communauté nationale n'a pas été fière, pas davantage, d'ailleurs, que de lui-même.

François Bayrou, parce qu'il a eu raison trop tôt, devrait payer le prix qui menace les Cassandre condamnées à répéter le constat du pire et à déplorer la faiblesse de la riposte morale, politique, économique et financière. Depuis plus de cinq ans et dès le commencement de ce mandat, il a dénoncé le poids immense, étouffant, de la dette, la gravité des déficits, le lent mais réversible déclin du commerce extérieur, les scandaleuses transgressions de la morale publique, il a rappelé qu'un "enfant barbare" cassant, au nom du bon plaisir, choses, êtres et principes autour de lui ne saurait être réélu.

Pour ne prendre qu'un exemple, quand beaucoup se taisaient, il n'a cessé de porter haut la révolte à la fois de l'honneur et de la saine gestion contre cet indigne arbitrage dit Tapie-Lagarde.

On comprendra aisément que ces exigences et cette lucidité, dont il n'a pas dévié d'un pouce, auraient déjà été suffisantes pour justifier ma fidélité à cette personnalité, le premier tour étant celui du choix affectif quand le second relèvera de l'exclusion nécessaire. Sur le fond, je suis d'autant plus enclin à apprécier ce qui structure le projet de François Bayrou que sur des points essentiels la campagne a permis à certains de ses adversaires de s'approprier des thèmes qu'initialement ils avaient négligés. Il me suffit d'évoquer le "produire en France" ou le référendum sur la moralisation de la vie publique.

Il y a plus. Je ne peux pas m'empêcher de tenir pour infiniment estimable un homme souvent moqué, prétendument seul, sans les facilités de certains, qui s'est tenu pourtant droit durant ces cinq dernières années quand tant, à gauche par sectarisme ou à droite par servilité, ont failli. Contre les accommodements, il n'a pas fléchi. Contre les centrismes de façade réfugiés sous l'aile d'une droite de moins en moins honorable, de plus en plus démagogique, il a promu le seul qui vaille : celui qui ne se soumet pas. On n'a jamais pu le prendre en flagrant délit d'indécence. Il a veillé à sa place et à sa manière pour sauver, dans une opposition intelligente, ce qui pouvait encore l'être.

Comme j'espère être un homme libre, que plus rien ne m'oblige à une quelconque réserve depuis le mois d'octobre 2011 mais que je n'ai pas l'âme d'un militant se forçant à croire au miracle, j'attends qu'entre les deux tours un choix clair et décisif soit opéré. François Bayrou, flatté, courtisé, ne sera jamais le fourrier (personne préparant la survenue d'événements fâcheux) de la réélection de Nicolas Sarkozy. On ne dénonce pas un quinquennat en ouvrant la voie pour un autre destiné à lui ressembler comme deux gouttes d'infortune.

Philippe Bilger, magistrait honoraire, dans Marianne 2.

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