Madame,

depuis quelque temps et de plus en plus fréquemment, le samedi, je ne reçois pas le Dauphiné libéré, journal quotidien auquel je suis abonné.

Je crois qu'il n'est pas inutile de vous rappeler qu'un journal quotidien paraît tous les jours de la semaine, samedi compris. Certains paraissent également le dimanche, mais ce jour là je l'achète chez le dépositaire du coin.

Je vous avoue que le lundi, je trouve un goût d'un peu passé à l'exemplaire qui aurait dû me parvenir le samedi. Il peut certes, parfaitement convenir pour allumer le feu ou nettoyer les vitres, mais ce n'est pas sa destination première qui est de m'informer sur l'actualité locale, la nationale et la mondiale nous parvenant jusqu'à saturation sur les écrans et les antennes.

Peut-être avez-vous une dent contre ce journal et peut-être cherchez-vous à provoquer une vague de désabonnement ?

Cette situation ne peut pas durer. Madame La Poste, bougez-vous !

Ce mardi 11 juillet, trois journaux dans la boîte aux lettres, celui de samedi, celui de lundi et, ouf, celui de mardi, ne me dîtes pas que c'est normal ! 

Ce mercredi 12 juillet, pas de journal.

Ce samedi 15 juillet, pas de journal.

Ce lundi 17 juillet, pas de journal. 

Ce mardi 18 juillet, le journal du jour et celui du vendredi 14, du samedi 15 et celui du lundi 17, je ne commente plus !

Ce samedi 22 juillet, pas de journal.

Ce samedi 05 août, pas de journal.

Ce mercredi 09 août, pas de journal.

Nouvelle année mais ça continue.

Ce samedi 27 et celui précédent, pas de journal.

J'ai transféré ce billet à la rédaction du journal à Albertville et adressé une copie au courrier des lecteurs et à Vincent Rolland, notre député.

Première parution le 10 juin 2023, sera répétée chaque samedi sans mon quotidien. 

Cette situation n'est certainement pas le fait des factrices et facteurs, elles et ils font avec les moyens que Dame la Poste veut bien leurs accorder.

Dame La Poste, chez qui j'ai travaillé de 1967 à 2000.

Un hiver, enneigé en ces temps anciens, j'ai porté pendant un mois, le quotidien, Le Progrès, au sommet du hameau de Chaucisse à Saint-Nicolas-la-Chapelle. Il n'y avait personne, le samedi matin, le sixième journal de la semaine rejoignait les cinq autres dans la boîte aux lettres et le lundi matin elle était vide ! C'était peut-être un moyen de tracer un chemin dans la neige pour la venue en weekend ?