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lundi 12 janvier 2015


« La Vallée sans Hommes »
De Roger Frison-Roche
Edition Arthaud

 Roger Frison-Roche et Jean-Marc Ouvrier-Buffet, rencontre en Vanoise.

Deuxième et dernier opus de la série « Les Terres de l’Infini », « La Vallée sans Hommes » est l’hymne le plus singulier de la quête de soi en littérature d’aventure. Dans « La Peau de Bison » le héros, Max Gilles, quitta la civilisation moderne pour s’exiler dans le Grand Nord, entre l’extrême nord canadien et la mer Arctique. A Snowdrift, vie paisible avec les indiens rime avec adaptation pourtant forts contraignantes du climat polaire des bords de « la Liard ». Le décès de son épouse Rosa, une jeune indienne, propulse Max dans l’idée que la vraie solitude ne se trouve qu’au cœur des terres infinies où les conditions obligent à ne plus faire référence au passé. Frison-Roche force le destin de Max Gilles dans « La Vallée sans Hommes ». Désormais, rejoint par son neveu Bruno, Max souhaite, en se coupant du monde, trouver l’absolue solitude ; celle qui relie l’homme en harmonie complète avec la nature et sa survie. Il prépare une expédition sur la rivière « Nahanni », remontant son cour terrible en barges à moteur, accompagné de deux amis indiens. Rapides vertigineux, canyons étroits, chutes d’eaux épouvantables, chasses prolifiques, violences des éléments, sérénité des bivouacs, sont les évènements successifs de l’aventure afin de gagner les Portes de l’Infini. L’expédition est épique. Un des deux indiens ne reviendra pas, l’autre abandonnera,victime de puissantes superstitions qui qualifient le bout du voyage de Max au Portes de l’Infini de royaume des hommes sans tête. Ni maléfices, ni obscurantisme, ne limitent les projets de Max qui s’enfonce dans les vallées étroites aux montagnes encaissées, aux forêts denses, en barge puis en traineau à chiens lorsque l’hiver augmente l’austérité et la cruauté de la nature. Une crique s’offre à lui, au bout de la Nahanni.Elle s’ouvre bien plus loin, mais plus improbable pour Max sur les plaines de la civilisation canadienne. Sa vie s’organise dans la violence de la solitude, dans l’agressivité de la survie.Pour autant,il trouve une absolue quiétude à ordonner son existence de trappeur, de chasseur, dont les instants sont scandés par les pressions de la nature. Point de salut si l’homme  ne s’adapte pas et plus encore, s’il ne développe pas ses connaissances sur les milieux qui l’entourent, la mort lui est assurée. De nombreux corps de mineurs, de trappeurs, prouvent les limites de l’existence lorsque l’homme n’a pas su analyser et comprendre la nature. Dans cette occurrence, les superstitions indiennes se vérifient, le fond de la Nahanni est bien une vallée sans hommes. Cependant, Max prouve qu’entre fureur des eaux, sauvagerie animale et apocalypse hivernale jusqu’à –60 degrés, les Portes de l’Infini sont une opportunité pour les hommes qui ont choisi l’aventure et la liberté. On ne peut révéler tous les épisodes rudes et profonds décrits par Frison-Roche tant les rebondissements suivent les aléas de la nature et l’influence capitale des changements de saisons. Ils rythment la tension du récit, marquent sa grandeur lyrique comme une épopée homérique, un test initiatique pour quiconque souhaiterait retrouver altérité, générosité, accès à la connaissance, avec le milieu qui l’entoure. Admettre c’est se raisonner, comprendre c’est s’adapter ; le tout permet de durer.
Sur les traces de son oncle, Bruno recherche Max qui, bloqué par l’hiver, partagera sa vie rude et solitaire. Un malheureux concours de circonstances provoque la mort de Max dont les valeurs humanistes et intègres transmises, sont dorénavant acquises par Bruno. Yves Toussaint.T
Un livre donc, à lire ou à relire «La Vallée sans Hommes» de Roger Frison-Roche, recommandé par l’Echolatain.

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